05 avril 2010

10. Help! We're locked in the cave!!

Comment arrive-t-on à se mettre dans une situation pareille?
Eh bien ce n'est vraiment pas compliqué. L'autre matin (OK, nous avons une conception étendue de la matinée... cf heure que j'indique plus tard), Anke et moi avons accompli notre BA de la journée en descendant les poubelles de notre hôte, profitant de son absence. Et voilà comment le Bon Dieu nous a remerciées: en nous enfermant dans la cave. La porte s'est refermée derrière nous, et nous ignorions qu'il était impossible de l'ouvrir de l'intérieur. Nous avons essayé toutes les autres issues: pas une seule par laquelle s'échapper. Damned.

faites comme des rats

On garde son sang froid. Que faire?
D'abord, j'ai tambouriné à la porte en criant help, help, mais vu l'heure qu'il était (14h30), je risquais l'extinction de voix et la compote de poings avant que quiconque passe devant la porte.
Anke s'est dit qu'il serait peut-être intelligent de glisser un petit mot sous la porte au cas où quelqu'un passerait sans que nous l'entendions... cf le titre de ce post.
Avec ça, nous ne risquions doublement pas de nous faire libérer, car non seulement nous avons appris par la suite que « cave »est encore un faux ami qui signifie « caverne », mais en plus nous avons retrouvé le petit papier qui gisait lamentablement du mauvais côté au milieu du couloir. Oups, je vais trop vite, là, vous laissant déjà entrapercevoir l'heureuse issue de cette mésaventure.
J'en étais donc à l'épisode ridicule du petit mot qui aurait pu faire se rouler par terre de rire plus d'un voisin anglophone... s'il en était passé un.
Contre toute attente, c'est ma fibre maternelle qui nous a sauvées...
En bonne mère que je suis, je trimballe partout mon bébé tout rose. J'admets que ce jour là, comme j'avais négligé de le nourrir (on ne peut pas penser à tout), il gisait inanillumé au fond de ma besace.
Miracle, une prise pour l'allaiter...

my baby saved my life (well... at least our day)

Deuxième miracle: internet fut. Nous avons donc pu envoyer par l'intermédiaire de Face Book un message à Emmanuel (notre hôte, à qui nous ne reprocherons plus jamais son addiction à internet), qui nous a immédiatement donné la clé (métaphorique) pour sortir du garage: appuyer sur le bouton...
No comment...

Et la lumière fut.

Maintenant que je vous ai livré le récit détaillé cet épisode peu glorieux, je continue dans ma lancée... je peux bien vous en raconter un autre qui s'est déroulé une journée plus tôt.
Anke et moi avions la ferme intention de nous instruire sur le fonctionnement du fameux Cable Car si typique de San Francisco



en visitant le musée dont nous n'avions entendu que des éloges.
Nous avons été un peu déçues: à part quelques panneaux sur l'historique des transports publics


question de compréhension: quel est le point commun entre un streetcar et un trolley bus?

et une beau spécimen d'époque,



il n'y avait rien à voir.
C'est seulement le soir, au détour d'une conversation avec nos compagnons de couch surfing belges, que nous nous sommes aperçues, affligées, que nous avions en réalité visité... le magasin de souvenirs.

Les Belges ne sont pas toujours ceux que l'on croit...

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