Vulcano, ma petite chouchoute parmi les Éoliennes... On a commencé par louer un scooter chez le gars Paolo, tellement affable que c'en était presque suspect (mais en fait pas d'entourloupe).
Première mission : faire le plein. Il n'y a qu'une seule station service sur l'île, alors y'a pas intérêt à la louper. Bon, après quelques détours (euphémisme), on a fini par tomber dessus :
Agrandissez je vous jure ça vaut le coup
Évidemment, c'était un self service. L'état de la machine ne donnait pas franchement envie de risquer de mettre sa carte bancaire dedans, surtout qu'il n'y avait pas âme qui vive à un km à la ronde au moins.
C'est pas le volcan qui allait nous aider.
Heureusement, au bout de 10 longues minutes, alors que j'allais commettre l'irréparable (=introduire ma carte), un couple de touristes arrive et... met un billet dans la fente en bas.
Alléluia. Ils avaient même la monnaie pour nous (car évidemment, elle ne prenait que les billets de 5, cette abrutie de machine pourrie).
Ça y est, 2h après notre arrivée (j'exagère à peine), nous étions enfin prêtes à commencer notre virée.
Pause pique-nique au Capo Grillo, d’où on jouit d'un magnifique panorama : en premier plan la presqu'île de Vulcanello (cf plus tard), derrière c'est Lipari (distante seulement d'un kilomètre, on aurait presque pu venir à la nage), encore derrière, Salina, et tout à gauche Filicudi. On voyait aussi Panarea et Stromboli à droite, mais l'angle de mon appareil n'est pas assez large.
Zoom sur la presqu'île de Vulcanello où se niche la « vallée des monstres » : des morceaux de magma forment des silhouettes bizarres... à condition d'avoir de l'imagination.
Quasimodo ? Un sphinx ? Un lion rocker ?
Et même si on n'en a pas, le paysage vaut le déplacement.
Après avoir fait un tour de montagnes russes sur la route sinueuse et fleurie,
nous sommes arrivées tout au sud dans le village de Gelso.
Après la pause café,
trempette sur la plage de sable noir.
un cadre idyllique
On aurait dit des graines de pavot et contrairement à ce qu'on pourrait craindre, ça ne teinte pas du tout.
Une fois de plus, mon affreux gros pied fait sa star. Je lui fais croire qu'il est beau car quand on le critique il se vexe et refuse de marcher, ce qui peut être embêtant.
Les bubulles dans l'eau de mer
nous ont rappelé que nous étions sur une île volcanique et qu'il était temps de passer aux choses sérieuses : l'ascension du jeune et fougueux Vulcano (il envoie des gaz tout le temps le cochon, ça sent l’œuf pourri sur la moitié de l'île).
Retour au nord de l'île, on gare les scoots, on passe devant un cactus qui nous aurait bien accompagnées,
et devant une voiture que j'aurais bien volée
petite bonne femme !
et au boulot.
Vous emballez pas les gars, le Vulcano, c'est pas l'Everest.
Oui oui... c'est bien 800m de chemin, pas 800m de dénivelé !!
Incroyable mais vrai : il faut payer pour souffrir !
Il y avait même des pouffes qui montaient en talons hauts.
Bref, en 40 minutes, c'était torché. Mais n'allez pas non plus vous imaginer que c'était une partie de plaisir. Ça monte raide, et par terre, c'est du sable.
On est content de voir des panneaux rappelant régulièrement combien de mètres le supplice va encore durer.
La Mounich trace, moi je traîne.
Et voilà le cratère !
Bon, beaucoup de fumée, donc j'ai fait peu de photos. Il paraît d'ailleurs que le soufre peut abîmer les fringues et les appareils photos... La preuve, le mien a fait grève 2 jours après. Pour 24h seulement, heureusement.
La descente a été plus facile.
La preuve, je suis la Mounich de beaucoup plus près.
Nous avons terminé en apothéose par un bain de boue sulfurique...
… dont nous ignorions les conséquences. ÇA PUE ce truc !! Et pas seulement sur le coup.
Dans le bateau du retour, de Françaises nous ont demandé si on venait du bain de boue. Bah... oui ! « Ça se sent ! ».
10 douches après, une légère mais tenace odeur de soufre émanait toujours de notre peau.
En fait c'est pire que l'ail cette connerie : on le transpire pendant des jours et des jours !!! Nos vêtements sont infestés, plus d'un mois après ils sentent encore malgré les lavages (nous ça va merci). Aujourd'hui encore j'ai senti mon sac à main (pourtant passé à la machine): une véritable madeleine de Proust !
PS: Oui je sais ça cafouille un peu au niveau de la mise en page mais c'est pas moi, c'est le site qui fout la pagaille en essayant de s'améliorer!!
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