À se taper la tête contre les murs : à peine de retour à Puno, mon appareil photo se remet à marcher ! Du coup je ne lui fais plus confiance maintenant. S'il me relâche en pleine forêt amazonienne, je le jette aux gros codiles ! Que ce soit dit.
À 10 heures du matin, nous étions déjà de retour à Puno après notre escapade à Llachón (à la campagne le concept de grasse mat n'existe pas, à 7h on tambourinait à notre porte pour le petit déj). Il était trop tard pour faire quoi que ce soit de notre journée (les départs pour les îles étant toujours aux aurores) à part les îles Uros, qui se trouvent à quelques kilomètres seulement. Ce sont des îles artificielles construites avec les roseaux qui poussent sur le lac... bref, du pas banal, mais aussi du très touristique. J'étais réticente et notre expérience a confirmé ce que je craignais. À peine arrivées sur une des 70 îles, on nous a fait asseoir en cerclesur des saucissons en... roseau, bien sûr |
Les îles sont constituées d'une superposition de roseaux (totora). Tous les mois on ajoute une couche supérieure à mesure que la couche inférieure moisit dans l'eau. On les amarre au sol avec 4 piquets et de la ficelle pour ne pas qu'elles bougent : imaginez le malheur si elles se retrouvaient du côté bolivien du lac. Vous l'aurez compris, les Boliviens, ce sont un peu les Belges des Péruviens. Dessus, on a construit des maisons (en roseaux évidemment) qui doivent être changées tous les ans.
Les pointues sont les vieilles, et les carrées les nouvelles. |
Si j'ai bien compris, une partie des îles n'est pas accessible aux touristes et les habitants vivent de la pêche (à la truite essentiellement). Et comme il n'y a pas assez de poisson pour faire vivre tout le monde... A propos des truites, j'ai entendu dire qu'elles avaient été importées dans le lac (avec une autre sorte de poisson dont j'ai oublié le nom) et qu'il ne restent plus qu'elles car elles ont bouffé tous les autres poissons autochtones ! A méditer.. Après notre quart d'heure shopping forcé, on nous a proposé une traversée en « Mercedes Benz » en roseaux pour rejoindre la « capitale » (mêmes blagues lors des 2 visites). Pour un trajet de 5 minutes tu payes presque autant que pour l'aller-retour en ferry...
Mais un concert est inclus dans le prix : en guise d'au revoir, les habitantes de l'île nous ont chanté « Alouette, gentille alouette » et « vamos a la playa » (on a eu droit à exactement la même chose le lendemain sur une île différente). Non mais franchement...
Voici l'entrée de la fameuse capitale,
son café bar restaurant,
où nous nous sustentâmes bien sûr d'une truite (pas au roseau ceci dit, bien qu'une partie soit comestible) |
2 commentaires:
Est-ce qu'on peut acheter des biquets fabrication artisanale et à quel prix?
Est -ce qu'un biquet peut se degyiser en touriste ou alors l'inverse?
Tu prends un alpaga et tu lui raccourcis le cou, et voilà ! J'en ai rapporté plein en porte-clés artisanaux, je t'enverrai le plus beau.
Pour le déguisement aucun problème, surtout en période de carnaval.
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