Après un bref mois de travail (quand même!), me voilà
repartie... Avec ma copine Cloé et sa mère, la mienne ayant estimé qu'elle
avait épuisé son quota de voyages pour l'année. Tant pis pour elle.
En voici 4 de plus près vus de derrière :
Vous pouvez ainsi profiter du spectacle des immondices qui s'amassent sur la plage (s'il n'y avait que sur la plage...). Malgré les gentils lapinous qui tendent une corbeille pour qu'on y jette ses déchets (cf avant-dernière photo) ce n'est pas la conscience écologique qui étouffe les Indiens.
La suite bientôt... si vous êtes sages.
Les 15 heures du voyage (escale comprise) Paris-Kochi ont
passé à la vitesse de l'éclair. Le secret : un bon pavé bien passionnant
de Katherine Pancol. Je n'ai même pas songé à essayer de dormir (mais
maintenant j'ai plus rien à lire snif bouh).
Nous avons changé d'avion à Colombo dont je ne connaissais
que le poulet et l'inspecteur. J'ignorais que c'était la plus grande ville du Sri
Lanka mais le nom de notre compagnie (Sri Lankan Airlines) m'a considérablement
aidée à le retenir.
Comme quoi les escales, ça a au moins une utilité : ça
fait faire des progrès en géographie. Et puis ça dissuade à jamais de porter de
la drogue sur soi. Des panneaux vous rappellent un peu partout que ce crime est puni de peine de mort. Rien que ça.
Nous sommes arrivées à l'aéroport de Kochi dimanche matin.
Je me suis fait roter dans l'oreille en guise de bienvenue
dans la queue pour sortir de l'aéroport. Ne pas se formaliser, juste une
différence culturelle parmi d'autres à accepter. De toute façon, j'étais trop
crevée pour protester.
Un taxi nous a conduites à notre homestay (mode de logement
très répandu à Kochi) et nous nous sommes lamentablement écroulées sur le lit.
Mais attention, pour 2h seulement, sinon on n'aurait pas dormi le soir! En
début d'après-midi, c'était parti pour une première exploration de Fort Cochin
(la partie touristique de la ville) sous une chaleur supportable mais une
humidité assez étouffante.
Première surprise : je m'attendais à voir des vaches
partout : certes il y en a quelques-unes, et pas énervées
mais ce qui pullule, ce sont les chèvres !
Elles grignotent ce qu'elles trouvent sur leur passage.
Paraît qu'elles ont des maîtres et rentrent à la maison pour
boire et se faire traire.
Nous avons commencé par aller voir les carrelets
(« chinese nets »), des immenses filets de pêche installés, si j'ai
bien compris, il y a 700 ans lors du passage d'un amiral chinois. On les
aperçoit au loin derrière le marchand de glace et le lapinou-poubelle (purement
décoratif?) :
En voici 4 de plus près vus de derrière :
Vous pouvez ainsi profiter du spectacle des immondices qui s'amassent sur la plage (s'il n'y avait que sur la plage...). Malgré les gentils lapinous qui tendent une corbeille pour qu'on y jette ses déchets (cf avant-dernière photo) ce n'est pas la conscience écologique qui étouffe les Indiens.
Je reviens à mes carrelets. Les filets, tendus par de grandes
perches en bois, sont remontés rien que 300 fois par jour par les pêcheurs, à
la force de leurs gros bras. Nous leur avons prêté main ou plutôt bras fort
pour 1/300e de leur travail quotidien (et en plus, on a payé pour !! Notre
bonté nous perdra)
pendant ce temps, de l'autre côté...
Butin : un
poisson tigre (enfin, si c'est bien la traduction de tiger fish) (ceci dit
je vois pas le rapport avec la choucroute), des algues et 2-3 autres poissons.
(...) Je viens de vérifier sur Google et je crois qu'ils se sont bien fichus de nous (pour changer) : le tiger fish, c'est un truc monstrueux avec des dents genre piranha. Enfin bref, nous avons attrapé les mignons petits poissonoux que voilà:
(...) Je viens de vérifier sur Google et je crois qu'ils se sont bien fichus de nous (pour changer) : le tiger fish, c'est un truc monstrueux avec des dents genre piranha. Enfin bref, nous avons attrapé les mignons petits poissonoux que voilà:
On a failli se les faire embarquer par des *** de corbeaux
qui pullulent aux alentours. D'ailleurs, le bruit de fond ambiant, c'est le
croassement des corbeaux. Original. Ça change des mouettes.
Sur le chemin du retour, nous avons été invitées à jouer aux
chaises musicales par des gens organisant une fête de quartier.
On a fait ce qu'on pouvait pour mettre un peu de punch dans
le jeu (regardez nos efforts ci-dessous), mais... les Indiennes étaient
déconcertantes d'inertie. Elles marchaient à peu près à 2 à l'heure, les bras
croisés :
Ceci dit, j'ai même pas gagné (se méfier de l'eau qui dort),
et je me suis fait bouffer les jambes par les moustiques malgré l'huile
essentielle de lavande dont je venais de les enduire.
Super expérience malgré tout (vous voyez je suis pas si
mauvaise perdante), les gens n'étaient pas du tout intéressés, nous avons été
accueillies comme des reines, on nous a même fait une dédicace spéciale dans le
discours de remise de prix divers à la fin.
La suite bientôt... si vous êtes sages.
5 commentaires:
corbeaux, mouettes ... et deux-trois pigeons. A vous rendre chèvre. Cela n'a pas l'air d'être un pays végétalo-compatible... Sinon, je trouve qu'o-chi et qu'on rote beaucoup de ce post. Enfin, pour ta culture G(éographique), y a un joli Kochi au sud de Shikoku (Japon). Bref.
Nous sommes sages. Nous n'avons pas le choix. Et cela nous intéresse de surccroît. donc la suite avec des photos de .... SVP.
Qu'est ce que ça donne envie...
ça a l'air très depaysant!
la suite,la suite!tassoeur
La suite, la suite... QUAND MON ORDI CESSERA SA GREVE DU WIFI!!!Nom d un pet de chevre...
Non non, je ne suis pas enervee... 2h que je suis ds un cafe internet (d,ou la non maitrise du clavier)et que je suis pas pres d avoir fini de charger les photos du prochain post...
T'es trop marrante ma poupée!!
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