En redescendant vers Bangkok, nous avons fait une halte d'une journée à Lampang, à 2 heures au sud de Chiang Mai. Comme il n'y avait plus de place dans le bus normal, nous avons dû prendre le bus VIP. Pour une fois, l'appellation n'était pas mensongère et la différence de prix justifiée. Télé perso comme dans l'avion (mais comme les films sont uniquement en version thaï, ça nous faisait une belle jambe), siège massant (mais j'aime pas du tout et j'arrivais pas à l'éteindre) et goûter !!
bouteille d'eau à l'effigie de la compagnie offerte. Ah, ce n'est pas notre compagnie calvadossienne éponyme qui fournirait ces prestations sur le trajet Verson-Caen !
Lampang, ce n'est pas touristique et mimi comme tout.
clock tower, centre névralgique de la ville
A l'origine on voulait aller voir les éléphants dans les alentours mais on n'a pas eu le temps. A la place nous avons vu des chevaux,
plus exotique que des éléphants, finalement !
plein de temples,
à l'entrée desquels veillent des gardes qui font plus rire que peur
un temple chinois pour changer. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas dans la sobriété.
plein de belles fleurs
et d'autres choses diverses et variées :
un manguier qui plie sous le poids des fruits... qui savent nager j'espère
j'aime beaucoup la déco de ce magasin d’œufs : le roi dans tous ses états !
Notre guest house est définitivement à conseiller. Un peu plus chère que d'habitude, mais tellement agréable au bord de la rivière, dans un beau bâtiment en bois.
http://www.theriverside-lampang.com/
Le vendredi soir, nous avons pris le train de nuit pour Bangkok, où la mission de la journée (accomplie haut la main pour moi) était de dépenser nos derniers bahts.
Permanente de cils,
si j'avais su qu'ils allaient nous poser des cotons d'ammoniaque sur les yeux pendant 20 minutes !!!
soins du visage,
une des 6 ou 7 étapes, juste avant le passage de l'aspirateur à points noirs je crois !!
shampoing-brushing, french manucure (qui s'écaille déjà 2 jours après snif bouh)...
On peut dire que j'ai mis le paquet !
15 heures d'avion plus tard,
peu avant Paris
nous voilà de retour dans la grisaille du pays natal. J'ai mis la Mounich et son gros sac dans le Paris-Caen
Ça, c'est de la prestation ! J'avais dit que je m'occuperais de tout.
et me voilà maintenant dans le Thalys pour Cologne...
Fin du périple familial.
Les 6 semaines auront passé à la vitesse de l'éclair. Je suis contente d'avoir pu faire partager ma fascination pour l'Asie à Sarah et à la Mounich. Cette dernière s'est très bien adaptée. Elle a suivi sans rechigner, s'est émerveillée comme une enfant à chaque coin de temple, a mangé de tout, pris avec philosophie les mauvais coups du destin, m'a faite rire tous les jours avec ses approximations (« tu sais, quand on était au truc des odeurs ! ») (elle parlait de la pagode des parfums) et ne s'est jamais plainte de rien. Bon évidemment il y a eu quelques petites attaques de panique linguistique « j'y comprends rien il me parle asiatique » (c'était de l'anglais mais bon...) mais rien de grave. Et à la fin, elle a même commencé à speak English !
Bref, je la remmènerai !
Pour terminer, un hommage aux grandes martyres de ce voyage : malmenées, mouillées, salies, piétinées, elles m'auront chaussée pendant près de 6 semaines sans se plaindre et sans me faire la moindre ampoule.
Certains donnent leur vie pour la patrie, d'autres pour mes pieds.
10 avril 2012
09 avril 2012
Au bord du gouffre en 3D : street art à Chiang Mai
Au retour de Pai, nous avons refait une halte de 2 jours à Chiang Mai, où j'en ai profité pour donner un coup de karcher à mon sourire (cf post précédent )(de sagesse). Aucun événément notable à part ça. Cependant, au hasard de nos pérégrinations, nous sommes tombées sur le « Chiang Mai Fest and Art on the Street » qui mérite un mini-post. D'après le prospectus c'est organisé par des artistes américains et européens. C'est la première fois que nous voyions des peintures sur le sol qui deviennent 3D quand on les regarde à travers l'objectif d'un appareil photo (et qui le restent sur la photo!).
la Reum et moi un peu empruntées mais néanmoins d'une zénitude exemplaire (merci Giant Guesthouse) lors de notre chute virtualigineuse dans la crevasse.
je te ferais un bon blanchiment des dents à tout ça.
et la Nichmoo qui se plaignait de ne pas avoir encore vu d'éléphants
un peu moins spectaculaire mais pas mal quand même
A côté, quelques petits stands sans prétention.
serait-ce une société allemande ?
spécial dédicace pour Sarah et Noochpi (et Marie-Laure, tieng, si tu meuh lis): si avec ça vous n'avez pas compris que fumer c'est pas biiiiiiien...
encore spécial dédicace pour Sarah : tu crois pas que ce serait plus original que Marylin pour décorer ton salon ?
C'est tout pour aujourd'hui!
la Reum et moi un peu empruntées mais néanmoins d'une zénitude exemplaire (merci Giant Guesthouse) lors de notre chute virtualigineuse dans la crevasse.
je te ferais un bon blanchiment des dents à tout ça.
et la Nichmoo qui se plaignait de ne pas avoir encore vu d'éléphants
un peu moins spectaculaire mais pas mal quand même
A côté, quelques petits stands sans prétention.
serait-ce une société allemande ?
spécial dédicace pour Sarah et Noochpi (et Marie-Laure, tieng, si tu meuh lis): si avec ça vous n'avez pas compris que fumer c'est pas biiiiiiien...
encore spécial dédicace pour Sarah : tu crois pas que ce serait plus original que Marylin pour décorer ton salon ?
C'est tout pour aujourd'hui!
08 avril 2012
Après les cheveux de la Mère, les dents de la Fille : blanchiment à Chiang Mai
Se faire colorer les cheveux ? C'est galvaudé. J'ai préféré me faire faire une couleur des dents. J'admets que je suis restée très classique dans mon choix de la teinte, optant pour le blanc (sur du beige tirant, sur certaines dents, dramatiquement vers le jaune, alors que je ne fume même pas et ne bois pas de café à outrance).
C'est un des nombreux soins dentaires qu'on peut se faire faire en Thaïlande à moindre coût.
J'ai d'ailleurs déjà rencontré des gens qui venaient carrément pour des « vacances dentaires » : pour certains traitements (par exemple la pose de fausses dents), le prix du billet d'avion est inférieur à la différence entre les prestations en Europe et ici !
Je l'ai peut-être déjà dit l'année dernière, excusez-moi si je radote, c'est l'âge.
Revenons à mes (désormais) blanches dents.
Je m'étais quand même renseignée avant sur internet : pas de récits traumatisants de personnes qui sont ressorties avec les dents noires ou les ont toutes perdues après, ou ont souffert le martyre... donc je me suis dit c'est bon, gigot d'agneau. Ceci dit je me doute que c'est pas très bon pour l'émail... donc je le referai pas tous les ans non plus.
Alors, comment ça marche ? On prend rendez-vous à la (mini) clinique (dont j'avais auparavant lu les critiques sur internet)
à l'heure dite on va s'installer sur le joli fauteuil mauve presque assorti à mon blog
et c'est là que les choses sérieuses commencent. Les gentilles dames te montrent la teinte d'origine de tes dents sur ce délicieux camaïeu dentaire
en ce qui me concerne, je crois que c'était la 5 pour les incisives, la 8 pour les canines
et la couleur qu'elles devraient avoir après blanchiment (de l'autre côté, mais évidemment on voit pas sur la photo). « The result depends on the reactivity of your teath » m'a dit l'une des gentilles dames aux dents blanches. Là, j'ai prié le dieu des dents pour que les miennes soient réactives. Les damaudenblanches ont commencé par m'appliquer une pâte sur les quenottes. Ensuite, elles m'ont tenu la bouche ouverte avec des trucs en fer (en m'ayant au préalable enduit les lèvres de crème grasse pour ne pas qu'elles craquent : les dentistes et orthodontistes de chez nous devraient en prendre de la graine), et m'ont envoyé sur les dents de la lumière bleue pendant 20 minutes. J'ai failli capituler au bout de 10 minutes car la douleur était trop aiguë sur certaines dents plus sensibles que d'autres, mais j'ai tenu bon et j'ai bien fait car ça s'est calmé après.
Après les 20 minutes, on m'a enlevé la pâte et c'est là que j'ai pu voir, dans le miroir que me tendait l'une des damaudenblanches, que le Dieu des Dents avait exaucé ma prière. De là à pouvoir postuler pour une pub Kinder, il y a un monde et c'est tant mieux, mais on voit quand même nettement la différence.
en cherchant bien, on peut se voir dedans (je vous rassure, depuis j'ai enlevé le reste de pâte bleue resté collé sur la gencive.
Je crains même que ma dentition soit désormais phosphorescentes dans la nuit.
A la sortie, la réceptionniste m'a répété les consignes à respecter pendant 24 heures (pas de thé, de café ni d'aliments susceptibles de teinter les dents comme la sauce soja) (donc pas de bouffe thaï pendant 24h, snif bouh), et m'a tendu 2 comprimés « if it hurts ». J'ai découvert avec épouvante qu'il s'agissait d'Ibuprofen 400. Je m'attendais à souffrir le martyre mais je n'ai même pas eu besoin d'user de ces drogues. Ça m'a lancé quelquefois, mais la douleur n'était pas insoutenable.
Coût de l'opération : 200 euros + 50 euros le kit d'entretien « home whitening »à continuer chez soi dans les mois qui suivent.
en bonus ils vous donnent même l'empreinte de vos dents pour décorer votre cheminée
Pour résumer, je conseillerais plutôt l'expérience à ceux qui n'osent plus sourire à cause de la couleur de leurs chicots.
(...) Rectification quelques jours plus tard: ça rejaunit quand même assez vite:-(
C'est un des nombreux soins dentaires qu'on peut se faire faire en Thaïlande à moindre coût.
J'ai d'ailleurs déjà rencontré des gens qui venaient carrément pour des « vacances dentaires » : pour certains traitements (par exemple la pose de fausses dents), le prix du billet d'avion est inférieur à la différence entre les prestations en Europe et ici !
Je l'ai peut-être déjà dit l'année dernière, excusez-moi si je radote, c'est l'âge.
Revenons à mes (désormais) blanches dents.
Je m'étais quand même renseignée avant sur internet : pas de récits traumatisants de personnes qui sont ressorties avec les dents noires ou les ont toutes perdues après, ou ont souffert le martyre... donc je me suis dit c'est bon, gigot d'agneau. Ceci dit je me doute que c'est pas très bon pour l'émail... donc je le referai pas tous les ans non plus.
Alors, comment ça marche ? On prend rendez-vous à la (mini) clinique (dont j'avais auparavant lu les critiques sur internet)
à l'heure dite on va s'installer sur le joli fauteuil mauve presque assorti à mon blog
et c'est là que les choses sérieuses commencent. Les gentilles dames te montrent la teinte d'origine de tes dents sur ce délicieux camaïeu dentaire
en ce qui me concerne, je crois que c'était la 5 pour les incisives, la 8 pour les canines
et la couleur qu'elles devraient avoir après blanchiment (de l'autre côté, mais évidemment on voit pas sur la photo). « The result depends on the reactivity of your teath » m'a dit l'une des gentilles dames aux dents blanches. Là, j'ai prié le dieu des dents pour que les miennes soient réactives. Les damaudenblanches ont commencé par m'appliquer une pâte sur les quenottes. Ensuite, elles m'ont tenu la bouche ouverte avec des trucs en fer (en m'ayant au préalable enduit les lèvres de crème grasse pour ne pas qu'elles craquent : les dentistes et orthodontistes de chez nous devraient en prendre de la graine), et m'ont envoyé sur les dents de la lumière bleue pendant 20 minutes. J'ai failli capituler au bout de 10 minutes car la douleur était trop aiguë sur certaines dents plus sensibles que d'autres, mais j'ai tenu bon et j'ai bien fait car ça s'est calmé après.
Après les 20 minutes, on m'a enlevé la pâte et c'est là que j'ai pu voir, dans le miroir que me tendait l'une des damaudenblanches, que le Dieu des Dents avait exaucé ma prière. De là à pouvoir postuler pour une pub Kinder, il y a un monde et c'est tant mieux, mais on voit quand même nettement la différence.
en cherchant bien, on peut se voir dedans (je vous rassure, depuis j'ai enlevé le reste de pâte bleue resté collé sur la gencive.
Je crains même que ma dentition soit désormais phosphorescentes dans la nuit.
A la sortie, la réceptionniste m'a répété les consignes à respecter pendant 24 heures (pas de thé, de café ni d'aliments susceptibles de teinter les dents comme la sauce soja) (donc pas de bouffe thaï pendant 24h, snif bouh), et m'a tendu 2 comprimés « if it hurts ». J'ai découvert avec épouvante qu'il s'agissait d'Ibuprofen 400. Je m'attendais à souffrir le martyre mais je n'ai même pas eu besoin d'user de ces drogues. Ça m'a lancé quelquefois, mais la douleur n'était pas insoutenable.
Coût de l'opération : 200 euros + 50 euros le kit d'entretien « home whitening »à continuer chez soi dans les mois qui suivent.
en bonus ils vous donnent même l'empreinte de vos dents pour décorer votre cheminée
Pour résumer, je conseillerais plutôt l'expérience à ceux qui n'osent plus sourire à cause de la couleur de leurs chicots.
(...) Rectification quelques jours plus tard: ça rejaunit quand même assez vite:-(
05 avril 2012
Deux city girls à Paï
Je viens de tester pour vous... le massage shan. On m'a tiré tous les membres (épargnez-moi vos commentaires salaces, je ne suis pas un homme), marché dessus, étirée dans tous les sens... je suis ressortie avec au moins 3 cm de plus (idem pour les commentaires). Ça fait du bien ceci dit. Pendant ce temps, la Minouch se faisait faire son 1er massage thaï complet sans trop de meurtrissures. Jusqu'ici elle n'avait fait que les pieds( +avant-jambes toujours incluses), car il y avait toujours quelque chose qui contre-indiquait le « body massage » : une fois c'était ses 300 piqûres de moustiques auxquelles il ne fallait pas toucher sous peine de réveiller les démangeaisons, l'autre c'était la bosse qu'elle avait sur la cheville après un massage des pieds un peu trop énergique... (quand je pense que pendant ce temps, ma masseuse me caressait à peine le mollet... il n'y a pas de juste milieu)
Après 4 heures de tortillard roulant toutes portes et fenêtres ouvertes, avec le sol en ferraille brûlant,
nous voilà maintenant dans la version païenne (païarde ? paillasse ? païaise?) (bref, de Paï) de la Giant Guesthouse de Chiang Mai. Pas aussi bien. On a plus d'espace c'est sûr, avec tous ces bungalows (rustiques) disséminés près de la rivière,
notre maison de Paï, ou devrais-je plutôt dire notre paillote païenne ?
mais c'est moins coloré, moins chaleureux, et la cuisine est moins bien équipée.
quand même joli le soir au coucher du soleil quand le sol est couvert de la neige tombée de l'arbre à coton.
Imaginez le désarroi de la Niche-moo quand elle s'est aperçu qu'il n'y avait absolument rien pour nettoyer la table dégueulasse... (elle en cauchemarde encore) Notre voisinage était du même acabit qu'à Chiang Mai (en clair, on dépareille), avec une mention spéciale pour le gentil crudivore tout maigre du bungalow de derrière qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à Philippe Katerine et conserve du durian sur son balcon.
Sinon Paï c'est un sympathique petit village de montagne composé de 2 rues principales parallèles, 4 ou 5 perpendiculaires, et c'est tout, le tout au bord d'une rivière.
On finit par croiser toujours les mêmes gens et par les reconnaître sans les connaître (surtout quand ils sont repérables, comme le sosie du pirate des Caraïbes qui hante les rues dès le coucher du soleil) (ahh, les hommes de Paï...). C'est très touristique (une majorité de jeunes coooooool) mais ça reste agréable. En journée, pas grande animation dans les rues. Comme le résume si bien Mounich, doyenne du lieu :« ils sont comme les vampires, ils se réveillent à la tombée de la nuit ».Là par contre, c'est autre chose...Boules Quies indispensables si on veut s'endormir avant l'aube car « le jeune aime écouter la musique fort » (je cite le carnet de voyage de la Reum dont elle me laisse gracieusement m'inspirer.). Il faut dire aussi qu'on est tombées en plein « Paï country musc festival » , qui n'avait de country que le nom et l'élection de Miss Country 2012 avec son chapeau de cow boy... Dommage j'ai raté le coche (je n'ai vu l'affiche que le lendemain du grand jour)... j'avais toutes mes chances pourtant, avec mes racines de bonne Normande... Les vaches, ça me connaît.
Trêve de plaisanterie... L'intérêt de Paï, c'est aussi et surtout les alentours. Nous avons fait l'erreur de louer un vélo pour notre première journée d'exploration. Non mais franchement quelle idée, à la montagne, et avec cette température (au moins 40)... Nous ne sommes pas allées bien loin mais au moins, nous aurons fait notre sport de la quinzaine,
et vu de magnifiques paysages champêtres un peu embrumés
et puis quand on pousse son vélo, on a davantage le temps d'observer la faune et la flore qui, si on est attentif, peuvent offrir des spectacles fascinants. L'espace de 10 minutes, nous étions dans la peau de photographes animalières, mitraillant cette espèce d'iguane qui semblait poser pour nous.
son petit frère qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau
Était-ce leur couleur permanente, ou était-ce des sortes de caméléons qui se seraient assortis à nos robes du jour ?
J'ignore de le savoir.
Ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que les routes de montagne, c'est plus facile à mobylette. Nous en avons loué 2 le lendemain. Et devinez quoi.. ce n'est pas la Minooch qui nous a fait un roulé-boulé (pour une fois) mais sa mobylette, toute seule, sans lui demander son avis. Alors que justement on n'avait pas pris l'assurance accident... Heureusement, on nous avait refilé des engins préalablement tout pourris et les loueurs n'ont pas été regardants au retour.
Nous avons vu de belles choses encore. Après la traversée d'un village chinois
au temple /château fort (2 en 1!!) tout neuf même pas fini
vous avez dit kitch ?
nous sommes arrivées à ce point de vue panoramique (surprise, payant!)
Que mes amis gastronomes ne s'impatientent pas... leur chapitre préféré arrive.... « ripaille à Paï ».
Le soir on ne risque pas de crever de faim : des vendeurs s'étalent et installent leurs étals (fatals?) tout le long de la rue principale, proposant les plats thaï habituels que je vous ai déjà présentés l'année dernière (ainsi que des hamburgers, des burritos pas dégueu et des sushis à 5 bahts la bête, autrement dit 12 centimes) et quelques autres plus originaux. L'avantage du côté touristique, c'est qu'on comprend enfin ce qu'on mange.
quel bonheur !!! Des explications !!
comme vous l'aurez probablement compris : des galettes de riz gluant noir (on en voit en train de cuire sur la grille à gauche) fourrées sésame-sucre-lait concentré sucré. La dame les roule en petits boudins et les coupe au ciseau avant de nous les servir sur une feuille de bananier. Un délice.
Je termine par mes favoris, les nems à la citrouille
avec un délicat arôme de cannelle, et l'inévitable feuille de bananier
à l'idée desquels je salive encore...
Bavez bien !
Après 4 heures de tortillard roulant toutes portes et fenêtres ouvertes, avec le sol en ferraille brûlant,
nous voilà maintenant dans la version païenne (païarde ? paillasse ? païaise?) (bref, de Paï) de la Giant Guesthouse de Chiang Mai. Pas aussi bien. On a plus d'espace c'est sûr, avec tous ces bungalows (rustiques) disséminés près de la rivière,
notre maison de Paï, ou devrais-je plutôt dire notre paillote païenne ?
mais c'est moins coloré, moins chaleureux, et la cuisine est moins bien équipée.
quand même joli le soir au coucher du soleil quand le sol est couvert de la neige tombée de l'arbre à coton.
Imaginez le désarroi de la Niche-moo quand elle s'est aperçu qu'il n'y avait absolument rien pour nettoyer la table dégueulasse... (elle en cauchemarde encore) Notre voisinage était du même acabit qu'à Chiang Mai (en clair, on dépareille), avec une mention spéciale pour le gentil crudivore tout maigre du bungalow de derrière qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à Philippe Katerine et conserve du durian sur son balcon.
Sinon Paï c'est un sympathique petit village de montagne composé de 2 rues principales parallèles, 4 ou 5 perpendiculaires, et c'est tout, le tout au bord d'une rivière.
On finit par croiser toujours les mêmes gens et par les reconnaître sans les connaître (surtout quand ils sont repérables, comme le sosie du pirate des Caraïbes qui hante les rues dès le coucher du soleil) (ahh, les hommes de Paï...). C'est très touristique (une majorité de jeunes coooooool) mais ça reste agréable. En journée, pas grande animation dans les rues. Comme le résume si bien Mounich, doyenne du lieu :« ils sont comme les vampires, ils se réveillent à la tombée de la nuit ».Là par contre, c'est autre chose...Boules Quies indispensables si on veut s'endormir avant l'aube car « le jeune aime écouter la musique fort » (je cite le carnet de voyage de la Reum dont elle me laisse gracieusement m'inspirer.). Il faut dire aussi qu'on est tombées en plein « Paï country musc festival » , qui n'avait de country que le nom et l'élection de Miss Country 2012 avec son chapeau de cow boy... Dommage j'ai raté le coche (je n'ai vu l'affiche que le lendemain du grand jour)... j'avais toutes mes chances pourtant, avec mes racines de bonne Normande... Les vaches, ça me connaît.
Trêve de plaisanterie... L'intérêt de Paï, c'est aussi et surtout les alentours. Nous avons fait l'erreur de louer un vélo pour notre première journée d'exploration. Non mais franchement quelle idée, à la montagne, et avec cette température (au moins 40)... Nous ne sommes pas allées bien loin mais au moins, nous aurons fait notre sport de la quinzaine,
et vu de magnifiques paysages champêtres un peu embrumés
et puis quand on pousse son vélo, on a davantage le temps d'observer la faune et la flore qui, si on est attentif, peuvent offrir des spectacles fascinants. L'espace de 10 minutes, nous étions dans la peau de photographes animalières, mitraillant cette espèce d'iguane qui semblait poser pour nous.
son petit frère qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau
Était-ce leur couleur permanente, ou était-ce des sortes de caméléons qui se seraient assortis à nos robes du jour ?
J'ignore de le savoir.
Ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que les routes de montagne, c'est plus facile à mobylette. Nous en avons loué 2 le lendemain. Et devinez quoi.. ce n'est pas la Minooch qui nous a fait un roulé-boulé (pour une fois) mais sa mobylette, toute seule, sans lui demander son avis. Alors que justement on n'avait pas pris l'assurance accident... Heureusement, on nous avait refilé des engins préalablement tout pourris et les loueurs n'ont pas été regardants au retour.
Nous avons vu de belles choses encore. Après la traversée d'un village chinois
au temple /château fort (2 en 1!!) tout neuf même pas fini
vous avez dit kitch ?
nous sommes arrivées à ce point de vue panoramique (surprise, payant!)
Que mes amis gastronomes ne s'impatientent pas... leur chapitre préféré arrive.... « ripaille à Paï ».
Le soir on ne risque pas de crever de faim : des vendeurs s'étalent et installent leurs étals (fatals?) tout le long de la rue principale, proposant les plats thaï habituels que je vous ai déjà présentés l'année dernière (ainsi que des hamburgers, des burritos pas dégueu et des sushis à 5 bahts la bête, autrement dit 12 centimes) et quelques autres plus originaux. L'avantage du côté touristique, c'est qu'on comprend enfin ce qu'on mange.
quel bonheur !!! Des explications !!
comme vous l'aurez probablement compris : des galettes de riz gluant noir (on en voit en train de cuire sur la grille à gauche) fourrées sésame-sucre-lait concentré sucré. La dame les roule en petits boudins et les coupe au ciseau avant de nous les servir sur une feuille de bananier. Un délice.
Je termine par mes favoris, les nems à la citrouille
avec un délicat arôme de cannelle, et l'inévitable feuille de bananier
à l'idée desquels je salive encore...
Bavez bien !
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