Alors cette fois-ci, j'ai eu envie de voir une autre facette de Rome, son côté plus intimiste, moins imposant. Je feuillette le Routard qui me conseille dans cette catégorie le Trastevere... quartier bobo qui, comme son nom l'indique, se trouve de l'autre côté du Tibre (Tevere, in italiano).
L'estomac lesté de pâtisseries locales,
j'ai traversé la ville à pied (du quartier de Termini où je logeais) pour arriver enfin au charmant petit Ponte Fabricio.
Ce faisant j'ai réussi à choper une ampoule entre les doigts de pieds (vive les tongs, mais que mettre quand on a déjà l'arrière des 2 pieds en sang?) (ne me dites pas des Birkenstock, je préfère marcher pieds nus), d'où le titre à double sens.
Une fois traversée l'isola Tiberina (seule île de Rome, minuscule, cependant elle trouve le moyen d'abriter un hôpital et un cinéma en plein air) et un autre petit pont, me voilà enfin dans le Trastevere. Je me suis promenée sans but précis (ah que c'est bon de n'avoir aucune obligation) dans les ruelles du quartier... Petit diaporama:
Comme ça avait l'air tout près sur la carte, j'ai décidé de faire un saut à l'ouest du Trastevere, sur le Gianicolo(Janicule en français mais je trouve cette traduction atroce), d'où le panorama sur la ville était censé être magnifique (toujours d'après le Routard). Le mot « panorama »aurait dû me mettre la puce à l'oreille... c'est seulement à mi-chemin, épuisée (mon pauvre cœur... mes pauvres pieds) (c'est pas beau de vieillir), dégoulinante (c'est qu'il fait chaud dans ce pays!), ayant déjà rempli ma bouteille d'eau pour la 3e fois
que j'ai eu la révélation: le Janicule, ne serait-ce pas une colline?! Wikipédia me l'a confirmé plus tard: c'est considéré comme la 8e colline de Rome.
Je n'allais pas m'arrêter en plein milieu de la montée, donc j'ai bravement continué jusqu'en haut. Heureusement la vue sur la ville valait le coup (il n'aurait plus manqué qu'il y eût du brouillard) mais vous ne la verrez pas, zavez qu'à monter voir vous-mêmes (manière de dire qu'une fois de plus mes photos panoramiques ne rendent absolument pas).
Je suis redescendue par les marches...
… pour aller prendre un repos bien mérité? Que nenni!! Il me restait encore un cours de français à donner (cf post précédent).
Mamma mia (Mounich pour les intimes), quelle journée.
2 commentaires:
j'y crois pas, tata monte une colline! ;)
en effet... le truc, c'est de pas lui dire à l'avance que c'est une colline... (ou de lui promettre une glace à l'arrivée)
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