Ça y est, je me suis fait faire un tatouage vietnamien. Gratuitement, douloureusement et totalement à l'insu de mon plein gré.
AAAARRRRRGGGG ! Traumatisée (et vaccinée) par la mésaventure d'Anke à Ho Chi Min City (cf post 65), j'ai toujours fait spécialement attention à ne pas effleurer de la jambe le pot d'échappement en descendant de mobylette. Je ne me suis pas assez méfiée des mobylettes à l'arrêt, encore plus fourbes, les garces.
Bon, rien de bien grave, mais c'est parti pour des semaines de cicatrisation, car rien ne sèche ici, pas même les vêtements, alors, les blessures..
Après notre escapade à Sapa, nous voilà maintenant à Ninh Bin, à une centaine de kilomètres au sud d'Hanoi, dans les terres. Nous ne nous sommes pas laissées décourager par le crachin permanent et avons loué des vélos pour aller explorer les alentours. Très bon choix car la région est toute plate et c'est sur le chemin que nous avons vu les plus belles choses.
rizières sur le chemin de Trang An
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les Vietnamiens ne sont pas des champions de la signalisation.
Il faut se fier à son instinct (et aux explications de la loueuse de vélos)... nous nous croyions complètement perdues, lorsque nous avons vu surgir ce panneau au milieu de nulle part.
bienvenue à la petite baie d'Along terrestre (c'est la publicité qui en est faite dans les prospectus)
Il y avait plein de monde, mais uniquement des Vietnamiens (on a vu en tout et pour tout 4 autres Occidentaux). Encore une fois, on a eu l'impression que c'était nous l'attraction et pas le site. Et que je te prends en photo, et que je te regarde en pouffant... Une rameuse a comparé ses bras avec ceux de la Minooch, ça m'a rappelé la guide de Sapa qui l'avait prise pour une Australienne ! (biscotte tannage) Quand on lui dit d'arrêter le soleil... (ou d'au moins mettre de la crème)
Alors Trang An, contrairement à sa grande sœur Tam Coc (que nous avons boycottée car pas envie de subir le harcèlement des vendeuses de nappes brodées), ce n'est pas encore trop commercial (mais ça ne va probablement pas tarder à le devenir), on peut profiter en toute quiétude de la balade sur l'eau entre les roches et dans les grottes, où on a intérêt à baisser la tête. Certaines rameuses activaient les rames avec les pieds... chapeau.
ça me rappelle étrangement un paysage vu quelques jours auparavant.
vu la luminosité (inexistante), les photos rendaient mieux en mode sépia
petite pause « montée en haut de la colline de l'île »
Le lendemain, c'était reparti pour Hoa Lu (à peu près aussi mal indiqué), ancienne capitale, avec des vieux temples à voir.
entrée de l'un d'eux
Le lieu était littéralement assailli par des petits Vietnamiens (de 8 à 18 ans, je dirais) en uniforme, un instit m'a confirmé qu'il s'agissait en effet d'un voyage scolaire dans le cadre du cours d'histoire. Par contre, je n'ai pas réussi à comprendre pourquoi ils venaient TOUS spécialement ce jour-là.
au vu des processions, ça devait correspondre à un événement particulier... mais lequel ?!
Ils nous sortaient tout leur plus bel English (hello what's your name where are you from how old are you you're beautiful), c'était vraiment agréable que pour une fois ce soit vraiment désintéressé (ils n'avaient rien à nous vendre!)... enfin, just to practice their English !
Ma théorie se confirme : c'est en se perdant qu'on voit les plus belles choses.
On voulait grimper sur la montagne voir le tombeau de je ne sais plus quel empereur, et on s'est retrouvées dans les champs.
première fois que je voyais des montagnes se refléter dans les rizières
et première fois que je voyais des tombes au milieu des rizières d'ailleurs qu'à travers la fenêtre du bus !
On a quand même fini par trouver le chemin du tombeau.
vendeuse d'encens sur le chemin
nous n'avons pas continué au-delà de ces rochers...
Au retour, comme il nous restait du temps avant le coucher du soleil, j'ai tenu à faire des petits détours par des chemins de campagne, au plus grand plaisir de Mounich qui adoooooore les traitements à la boue pour les pieds.
Tu vois Sarah que la Reum elle fait la gueule sur mes photos à moi aussi.
tout ca pour voir... un cimetière.
Sinon, vous pouvez me couronner Pigeonne the First... Je me suis fait couillonner en beauté par une prestidigitatrice de première classe devant le site de Hoa Lu. Elle vient vers moi avec la monnaie de 20 euros en pièces dans la main, elle me demande si je peux lui changer contre un billet car la banque ne prend pas les pièces. Conciliante car connaissant le problème, je lui dis oui bien que ça m'embête de troquer mon mince billet contre d'encombrantes pièces. Elle recompte DEUX FOIS les pièces avant de me les mettre dans la main, je suis sûre qu'il y avait bien le compte... et là, rentrée à l'hôtel, je viens de les sortir de mon porte-monnaie : il manque les 6 pièces de 2 euros !!!
ARRRRRGGG une fois de plus.
Bref... c'était pas ma journée.
Niveau culinaire, la spécialité de la ville, c'est... la chèvre. On la sert dans tous les restaurants, qui ressemblent d'ailleurs davantage à des hangars qu'à des restos. Pour l'ambiance on repassera.
Mounich, toujours plus sûre d'elle, garnit joyeusement de viande et d'herbes son rouleau de... chèvre.
Si c'est censé être une chèvre, ça...
on en voit beaucoup en liberté au bord de la route
finalement je me demande si ce n'est pas du bouc qu'ils nous mettent dans l'assiette !!
Verdict : pas fameux. C'est difficile de déterminer le goût derrière toutes les épices, mais je dirais que ça se rapproche davantage du porc que du mouton. Ce que je n'ai pas trop apprécié, c'est le fait que ce soit servi avec la peau séchée autour. Ça m'a rappelé la peau de buffle séchée de Luang Prabang.
Bref, je préfère le serpent. Je voulais aussi tester pour vous les escargots à la banane qui m'avaient l'air si appétissants sur la carte, mais le restaurateur n'en avait pas en réserve. Pourtant avec ce qui tombait comme flotte c'était pas difficile à trouver des escargots !! J'ai même failli en écraser un (crac sblurf). Il y avait aussi de la tortue mais on a préféré éviter parce que 1) il me semble avoir lu que c'est une espèce protégée, 2) c'était hors de prix, 3) en avions-nous vraiment envie ??! Un challenge culinaire par ville, c'est suffisant.
31 mars 2012
28 mars 2012
Les Bronzées à Sapa
Depuis le temps que je voulais y aller, alléchée par les magnifiques photos de rizières en terrasses vues dans les magazines...
Sapa... raît pas loin comme ça sur la carte (même pas 350 km au nord-ouest d'Hanoï, à la frontière chinoise), mais il ne faut pas moins de 12 heures pour s'y rendre en bus de nuit puisque c'est tout là-haut sur la montagne à 1600 mètres d'altitude. L'aller fut épouvantable. A 2 sur une couchette plus petite qu'un lit une place (mais étudiée pour 2 personnes), faut pas être obèse moi je vous dis, pas d'aération ou alors ça ne se remarquait pas, pas de toilettes et un arrêt seulement. Heureusement que Gérard Depardieu ne voyageait pas avec nous.
Le retour en train (de nuit également) fut plus cher mais plus confortable et plus court.
Si vous venez à Sapa pour vous reposer, c'est raté. Enfin c'est possible mais il ne faut pas sortir de l'hôtel. Dès qu'on met un pied dehors, on est littéralement assailli par des femmes des tribus de montagne qui viennent de leur village pour te vendre leur « artisanat » (fabriqué la plupart du temps à la chaîne en Chine paraît-il). Elles te poursuivent, il n'y a pas d'autre mot. Elles sont extrêmement avenantes et sympathiques et parlent un anglais impressionnant, mais quand tu sais que c'est à des fins commerciales, ça refroidit un peu... D'un autre côté on les comprend : elles ne vivent pas dans l'opulence et il y a de l'argent facile à se faire.
Moi qui adore qu'on me fiche la paix... j'étais comblée.
J'ai quand même fini par acheter un bracelet donc je ne voulais pas à la « Red Zao » (tribu dont l'une des particularités vestimentaires est le fichu rouge que les femmes portent sur la tête) qui nous a suivis toute la journée (nous + 3 Anglais et notre guide) lors de notre excursion dans son village à elle (Taphin).
Sinon le village (fondé par les colons français au début du 20e siècle) est tout à fait charmant, ça fait petite station montagnarde, avec une vue sur les montagnes de quasiment partout QUAND IL N'Y A PAS DE BROUILLARD, c'est-à-dire jamais, du moins en cette saison.
notre balcon de la guesthouse duquel on était censé avoir une vue imprenable sur les montagnes
là bizarrement davantage de grosses voitures que de mobylettes et de vélos
Ceci dit nous avons eu de la chance avec le temps car une semaine avant c'était encore ambiance sports d'hiver, la neige en moins. En témoignaient ces bars qui se targuaient de servir du vin chaud, ces restos dont la devanture proclamait « we have fireplace ! », et les fourrures polaires et anoraks dans les devantures des magasins.
Là en l'occurrence, c'est surtout d'un ventilateur et d'une bonne binouse bien fraîche qu'on avait envie...
On a fait ce qu'il y a à a faire à Sapa : on s'est baladé dans les rizières brumeuses.
Le premier jour, direction Cat Cat (à pied, c'est un comble!), le village (Hmong) le plus proche, et le seul qui soit accessible sans guide, avec entrée payante malgré tout.
Ça aussi c'est un comble, surtout que les habitants ne voient pas un centime de l'argent versé, si j'ai bien compris. Bon, c'était joli quand même.
beaucoup de boutiques d'artisanat sur le chemin
Le plus beau, c'était le retour au coucher du soleil, d'autant plus que la brume était elle aussi allée se coucher et qu'on avait enfin un peu de visibilité.
décidément, les chiens semblent apprécier ce genre de spectacle (cf Koh Phayam)
Si vous regardez bien, vous verrez le reflet du soleil dans la rizière...
Je vous préviens vous allez en bouffer du coucher de soleil car ils se sont particulièrement appliqués ces derniers temps...
On a assisté à la remontée des buffles...
no comment
Café bien mérité au retour...
la vue de la terrasse ne gâche rien
Le lendemain, direction un autre village, Taphin, cette fois-ci en groupe avec une guide car pas possible autrement. L'avantage, c'est qu'elle a pu nous expliquer ce qu'est cette plante mystérieuse qu'on voit pousser partout.
Ce sont des feuilles d'artichaut dont on fait de la tisane qui contrairement à ce qu'on pourrait craindre, n'est pas si mauvaise, même plutôt bonne ! On en trouve chez nous chez tous les bons asiatiques.
L'inconvénient, c'est le passage obligatoire par une école où on a l'impression d'être dans un zoo humain. On peut pas les laisser apprendre en paix ces gosses ?! Déjà que l'école n'est gratuite que pour 2 enfants par famille... (ils sont en général une dizaine)
Ceci dit les paysages étaient magnifiques :
des gros cochons (ou plutôt grosses cochonnes) partout
la lourde souplesse des buffles m'épatera toujours... ils passent lentement mais sûrement d'une terrasse à l'autre sans jamais faire de roulé-boulé (quel dommage)
sur le chemin, plein de petits bonshommes et petites bonnes femmes tout crottés et tellement mignons
rizières inondées
de retour à Sapa, notre guide (Hmong si je ne me trompe) retrouve son petit garçon.
Sinon, désolées, on est reparties sans avoir goûté les spécialités locales, la « sapa tartiflete » (le t unique n'est pas une faute de frappe) et le chamois frit... décevantes, n'est-ce pas ? Ceci dit, nous avons testé le bœuf aux champignons de montagne (très bon mais pas de photo) et la salade aux fleurs de bananier (pas franchement typique d'ici, j'en avais déjà mangé ailleurs).
C'est un peu râpeux mais avec les autres ingrédients + la sauce goûtue, ça passe bien.
Sur ce je vous laisse, on va aller (devinez)... manger !
Sapa... raît pas loin comme ça sur la carte (même pas 350 km au nord-ouest d'Hanoï, à la frontière chinoise), mais il ne faut pas moins de 12 heures pour s'y rendre en bus de nuit puisque c'est tout là-haut sur la montagne à 1600 mètres d'altitude. L'aller fut épouvantable. A 2 sur une couchette plus petite qu'un lit une place (mais étudiée pour 2 personnes), faut pas être obèse moi je vous dis, pas d'aération ou alors ça ne se remarquait pas, pas de toilettes et un arrêt seulement. Heureusement que Gérard Depardieu ne voyageait pas avec nous.
Le retour en train (de nuit également) fut plus cher mais plus confortable et plus court.
Si vous venez à Sapa pour vous reposer, c'est raté. Enfin c'est possible mais il ne faut pas sortir de l'hôtel. Dès qu'on met un pied dehors, on est littéralement assailli par des femmes des tribus de montagne qui viennent de leur village pour te vendre leur « artisanat » (fabriqué la plupart du temps à la chaîne en Chine paraît-il). Elles te poursuivent, il n'y a pas d'autre mot. Elles sont extrêmement avenantes et sympathiques et parlent un anglais impressionnant, mais quand tu sais que c'est à des fins commerciales, ça refroidit un peu... D'un autre côté on les comprend : elles ne vivent pas dans l'opulence et il y a de l'argent facile à se faire.
Moi qui adore qu'on me fiche la paix... j'étais comblée.
J'ai quand même fini par acheter un bracelet donc je ne voulais pas à la « Red Zao » (tribu dont l'une des particularités vestimentaires est le fichu rouge que les femmes portent sur la tête) qui nous a suivis toute la journée (nous + 3 Anglais et notre guide) lors de notre excursion dans son village à elle (Taphin).
Sinon le village (fondé par les colons français au début du 20e siècle) est tout à fait charmant, ça fait petite station montagnarde, avec une vue sur les montagnes de quasiment partout QUAND IL N'Y A PAS DE BROUILLARD, c'est-à-dire jamais, du moins en cette saison.
notre balcon de la guesthouse duquel on était censé avoir une vue imprenable sur les montagnes
là bizarrement davantage de grosses voitures que de mobylettes et de vélos
Ceci dit nous avons eu de la chance avec le temps car une semaine avant c'était encore ambiance sports d'hiver, la neige en moins. En témoignaient ces bars qui se targuaient de servir du vin chaud, ces restos dont la devanture proclamait « we have fireplace ! », et les fourrures polaires et anoraks dans les devantures des magasins.
Là en l'occurrence, c'est surtout d'un ventilateur et d'une bonne binouse bien fraîche qu'on avait envie...
On a fait ce qu'il y a à a faire à Sapa : on s'est baladé dans les rizières brumeuses.
Le premier jour, direction Cat Cat (à pied, c'est un comble!), le village (Hmong) le plus proche, et le seul qui soit accessible sans guide, avec entrée payante malgré tout.
Ça aussi c'est un comble, surtout que les habitants ne voient pas un centime de l'argent versé, si j'ai bien compris. Bon, c'était joli quand même.
beaucoup de boutiques d'artisanat sur le chemin
Le plus beau, c'était le retour au coucher du soleil, d'autant plus que la brume était elle aussi allée se coucher et qu'on avait enfin un peu de visibilité.
décidément, les chiens semblent apprécier ce genre de spectacle (cf Koh Phayam)
Si vous regardez bien, vous verrez le reflet du soleil dans la rizière...
Je vous préviens vous allez en bouffer du coucher de soleil car ils se sont particulièrement appliqués ces derniers temps...
On a assisté à la remontée des buffles...
no comment
Café bien mérité au retour...
la vue de la terrasse ne gâche rien
Le lendemain, direction un autre village, Taphin, cette fois-ci en groupe avec une guide car pas possible autrement. L'avantage, c'est qu'elle a pu nous expliquer ce qu'est cette plante mystérieuse qu'on voit pousser partout.
Ce sont des feuilles d'artichaut dont on fait de la tisane qui contrairement à ce qu'on pourrait craindre, n'est pas si mauvaise, même plutôt bonne ! On en trouve chez nous chez tous les bons asiatiques.
L'inconvénient, c'est le passage obligatoire par une école où on a l'impression d'être dans un zoo humain. On peut pas les laisser apprendre en paix ces gosses ?! Déjà que l'école n'est gratuite que pour 2 enfants par famille... (ils sont en général une dizaine)
Ceci dit les paysages étaient magnifiques :
des gros cochons (ou plutôt grosses cochonnes) partout
la lourde souplesse des buffles m'épatera toujours... ils passent lentement mais sûrement d'une terrasse à l'autre sans jamais faire de roulé-boulé (quel dommage)
sur le chemin, plein de petits bonshommes et petites bonnes femmes tout crottés et tellement mignons
rizières inondées
de retour à Sapa, notre guide (Hmong si je ne me trompe) retrouve son petit garçon.
Sinon, désolées, on est reparties sans avoir goûté les spécialités locales, la « sapa tartiflete » (le t unique n'est pas une faute de frappe) et le chamois frit... décevantes, n'est-ce pas ? Ceci dit, nous avons testé le bœuf aux champignons de montagne (très bon mais pas de photo) et la salade aux fleurs de bananier (pas franchement typique d'ici, j'en avais déjà mangé ailleurs).
C'est un peu râpeux mais avec les autres ingrédients + la sauce goûtue, ça passe bien.
Sur ce je vous laisse, on va aller (devinez)... manger !
25 mars 2012
Boire, déboires et manger à Hanoi (partie 2)
Sinon la série noire continue pour la Reum. L'autre jour, elle m'a fait la frayeur du séjour (à côté de ça, le coup de la noyade, c'était rien) en faisant un roulé-boulé doublé d'un cognement de tête contre la roche en descendant les marches (plus que glissantes) d'un des temples de la pagode des parfums. Je m'attendais au pire (vu d'en haut c'était vraiment impressionnant) mais elle s'en est tirée avec une bosse, des bleus et quelques égratignures (alors que le gros doigt de pied commençait à cicatriser...) (ça, c'est une autre histoire... c'est quand elle nous a fait le culbuto en courant pour ne pas être en retard pour le bus après la pause pipi). Moi par contre, j'en ai tremblé pendant une heure !
Le soir même, elle n'a rien trouvé de mieux que de se faire éventrer son sac à main au cutter en pleine rue... et se faire piquer son porte-monnaie. Du grand art. Le sac était rempli de bric-à-brac, et ils ont trouvé immédiatement trouvé ce qu'ils cherchaient.
Évidemment, cet incident est arrivé pile-poil le lendemain du jour où j'avais réussi à retirer une grosse somme d'argent d'un coup pour nous 2 (environ 300 euros au lieu des 80 habituels, pour la même commission. Vive la City Bank). Butin : environ 150 euros.
Pour résumer : faites gaffe aux pickpockets, ils sont vraiment très forts.
Pour en revenir à la pagode des parfums, lieu du roulé-boulé, l'excursion à la journée ne fut pas de tout repos.
Nous avons d'abord dû faire 2 heures de bus pour rallier ce complexe de pagodes situé à 60 km au sud-ouest d'Hanoï. Oui vous avez bien calculé, vitesse moyenne de croisière 30km/h, quoique avec l'arrêt obligatoire de 30mn dans un grand magasin d'artisanat ça fait plutôt dans les 40, et ça suffit largement vu l'état des routes.
le paysage par la fenêtre sale du bus (et non pas des profs) (comprenne qui pourra)
cohabitation pacifique des rizières, des tombes et des temples. Au début ça surprend mais on trouve rapidement cela très joli. Je me demande juste si le riz qui pousse dans cet environnement a un cachet spécial (comme le café qui passe par la crotte des belettes, hors de prix, cf plus tard).
A l'arrivée, nous avons compris l'ampleur du fameux festival bouddhiste dont j'avais entendu parler sans vraiment penser aux conséquences pratiques. D'après notre guide, le site pouvait voir venir jusqu'à 500 000 personnes par jour le week-end... et nous étions samedi. C'est un euphémisme de dire que nous n'étions pas les seuls. Pendant le trajet en barque jusqu'au site nous avons eu droit à au moins une centaine de « helloooo ! » enthousiastes des pèlerins locaux matinaux qui étaient déjà sur le chemin du retour.
joli panorama malgré le ciel trouble
maudite soit l'Allemande (évidemment) qui me gâche ma photo avec son gros bras
vendeuse de café flottante
Le nombre impressionnant de barques sur le débarcadère laisse augurer de la cohue sur le site
Sur le chemin entre le débarcadère et l'entrée sur le site, une enfilade de restaurants que pour une fois, j'étais contente de ne pas pouvoir tester.
si je ne me trompe : une jambe de cerf, un porc-épic et une belette
cherchez l'intrus
encore plus loin dans le gore... toujours le même trio infernal
Notre récompense après la montée de quelques marches :
entrée de l'une des pagodes principales, soit la porte de Tham Quan à la pagode de Thien Tru (merci internet pour ces indications toponymiques)
là on voit encore mieux la foule... On a d'ailleurs réussi à perdre notre groupe pendant presque une heure...
adorable petit dragounet un peu plus au calme dans le jardin de cette pagode
C'est après que ça se corse. Les escaliers continuaient, continuaient, jusqu'en haut de la montagne, il crachinait, et j'étais chaussée d'une paire de tongs... qui menaçaient de rendre l'âme d'une minute à l'autre. En bonne pèlerine, j'ai quand même voulu grimper à pieds et pas en funiculaire (trop simple). Ceci dit c'est Mounich en tennis qui a fait le roulé-boulé et pas moi. Aucune justice en ce bas monde.
mes pieds crottés auront eu le mérite de provoquer l'hilarité des Vietnamiens. L'un m'a dit entre 2 éclats de rire « you look like Vietnamese farmer »
Sur le chemin parsemé de pagodes, j'ai enfin compris à quoi servent les faux billets (dollars, dongs...) qu'on voit dans un magasin sur 2 à Hanoï.
en voici une baignoire entière en train de brûler !
Au sommet de la montagne, THE grotte de Huong Tich, point d'orgue du pèlerinage.
Alors là, c'était carrément la cohue. Claustrophobes et ochlophobes s'abstenir. C'est parti pour un grand bain de foule dans la pénombre.
à l'intérieur de la grotte on peut voir l'appareil de Minouch qui essaie (avec succès) de prendre une photo aussi nulle que la mienne.
Je vous rassure, nous avons tout de même pris le téléphérique pour descendre... On avait pas trop le choix vous me direz, sinon on aurait raté la barque et le bus.
Retour sous la pluie également.
Les barques qui transportaient des Vietnamiens étaient beaucoup plus chargées que celles qui transportaient des Occidentaux. Aurait-ce un rapport avec le poids à la pièce?
J'aime beaucoup la touche de couleurs que les parapluies mettent à cette grise photo de notre retour au port.
Revenons-en maintenant au premier verbe du titre de ce post : à Hanoï, qu'est-ce qu'on boit ? De la « bia hoi » à moins de 50 centimes (cf post 73)sur des tabourets en plastique, mais surtout du CAFÉ (enfin... ca phê) digne de ce nom!! Ahhh, qu'est-ce que ça fait du bien d'en avoir du bon après les 2 semaines de Nescafé en Thaïlande ! Mais attention, cœurs sensibles s'abstenir ! Un vrai café de cow boy, à côté, l'espresso italiano passe pour de la pisse d'âne. C'est tellement épais qu'on dirait un sirop. Moi je l'aime « sua nong », c'est-à-dire chaud avec du lait concentré sucré qu'on te met dans le fond, et c'est à toi de mélanger.
Quand c'est fait dans les règles de l'art, on te le fait sous le nez. Il faut un peu de patience mais ça vaut le coup d'attendre. C'est assez cher (en général aux alentours d'un euro) mais tellement bon...
La Mounich aime tellement ça qu'elle a failli se noyer dedans.
Ceci dit ça arrive parfois de se faire servir de l'infâme Nescafé... rageant.
Avant de partir j'ai fait le plein... j'ai pris le meilleur, celui qui passe par les crottes non pas à papi mais de belette (cf post 74 pour une explication plus détaillée).
Je réitère l'invitation (à laquelle personne n'avait répondu la dernière fois, bande de poltrons culinaires) à prendre un café chez moi... A boNN entendeur !
Le soir même, elle n'a rien trouvé de mieux que de se faire éventrer son sac à main au cutter en pleine rue... et se faire piquer son porte-monnaie. Du grand art. Le sac était rempli de bric-à-brac, et ils ont trouvé immédiatement trouvé ce qu'ils cherchaient.
Évidemment, cet incident est arrivé pile-poil le lendemain du jour où j'avais réussi à retirer une grosse somme d'argent d'un coup pour nous 2 (environ 300 euros au lieu des 80 habituels, pour la même commission. Vive la City Bank). Butin : environ 150 euros.
Pour résumer : faites gaffe aux pickpockets, ils sont vraiment très forts.
Pour en revenir à la pagode des parfums, lieu du roulé-boulé, l'excursion à la journée ne fut pas de tout repos.
Nous avons d'abord dû faire 2 heures de bus pour rallier ce complexe de pagodes situé à 60 km au sud-ouest d'Hanoï. Oui vous avez bien calculé, vitesse moyenne de croisière 30km/h, quoique avec l'arrêt obligatoire de 30mn dans un grand magasin d'artisanat ça fait plutôt dans les 40, et ça suffit largement vu l'état des routes.
le paysage par la fenêtre sale du bus (et non pas des profs) (comprenne qui pourra)
cohabitation pacifique des rizières, des tombes et des temples. Au début ça surprend mais on trouve rapidement cela très joli. Je me demande juste si le riz qui pousse dans cet environnement a un cachet spécial (comme le café qui passe par la crotte des belettes, hors de prix, cf plus tard).
A l'arrivée, nous avons compris l'ampleur du fameux festival bouddhiste dont j'avais entendu parler sans vraiment penser aux conséquences pratiques. D'après notre guide, le site pouvait voir venir jusqu'à 500 000 personnes par jour le week-end... et nous étions samedi. C'est un euphémisme de dire que nous n'étions pas les seuls. Pendant le trajet en barque jusqu'au site nous avons eu droit à au moins une centaine de « helloooo ! » enthousiastes des pèlerins locaux matinaux qui étaient déjà sur le chemin du retour.
joli panorama malgré le ciel trouble
maudite soit l'Allemande (évidemment) qui me gâche ma photo avec son gros bras
vendeuse de café flottante
Le nombre impressionnant de barques sur le débarcadère laisse augurer de la cohue sur le site
Sur le chemin entre le débarcadère et l'entrée sur le site, une enfilade de restaurants que pour une fois, j'étais contente de ne pas pouvoir tester.
si je ne me trompe : une jambe de cerf, un porc-épic et une belette
cherchez l'intrus
encore plus loin dans le gore... toujours le même trio infernal
Notre récompense après la montée de quelques marches :
entrée de l'une des pagodes principales, soit la porte de Tham Quan à la pagode de Thien Tru (merci internet pour ces indications toponymiques)
là on voit encore mieux la foule... On a d'ailleurs réussi à perdre notre groupe pendant presque une heure...
adorable petit dragounet un peu plus au calme dans le jardin de cette pagode
C'est après que ça se corse. Les escaliers continuaient, continuaient, jusqu'en haut de la montagne, il crachinait, et j'étais chaussée d'une paire de tongs... qui menaçaient de rendre l'âme d'une minute à l'autre. En bonne pèlerine, j'ai quand même voulu grimper à pieds et pas en funiculaire (trop simple). Ceci dit c'est Mounich en tennis qui a fait le roulé-boulé et pas moi. Aucune justice en ce bas monde.
mes pieds crottés auront eu le mérite de provoquer l'hilarité des Vietnamiens. L'un m'a dit entre 2 éclats de rire « you look like Vietnamese farmer »
Sur le chemin parsemé de pagodes, j'ai enfin compris à quoi servent les faux billets (dollars, dongs...) qu'on voit dans un magasin sur 2 à Hanoï.
en voici une baignoire entière en train de brûler !
Au sommet de la montagne, THE grotte de Huong Tich, point d'orgue du pèlerinage.
Alors là, c'était carrément la cohue. Claustrophobes et ochlophobes s'abstenir. C'est parti pour un grand bain de foule dans la pénombre.
à l'intérieur de la grotte on peut voir l'appareil de Minouch qui essaie (avec succès) de prendre une photo aussi nulle que la mienne.
Je vous rassure, nous avons tout de même pris le téléphérique pour descendre... On avait pas trop le choix vous me direz, sinon on aurait raté la barque et le bus.
Retour sous la pluie également.
Les barques qui transportaient des Vietnamiens étaient beaucoup plus chargées que celles qui transportaient des Occidentaux. Aurait-ce un rapport avec le poids à la pièce?
J'aime beaucoup la touche de couleurs que les parapluies mettent à cette grise photo de notre retour au port.
Revenons-en maintenant au premier verbe du titre de ce post : à Hanoï, qu'est-ce qu'on boit ? De la « bia hoi » à moins de 50 centimes (cf post 73)sur des tabourets en plastique, mais surtout du CAFÉ (enfin... ca phê) digne de ce nom!! Ahhh, qu'est-ce que ça fait du bien d'en avoir du bon après les 2 semaines de Nescafé en Thaïlande ! Mais attention, cœurs sensibles s'abstenir ! Un vrai café de cow boy, à côté, l'espresso italiano passe pour de la pisse d'âne. C'est tellement épais qu'on dirait un sirop. Moi je l'aime « sua nong », c'est-à-dire chaud avec du lait concentré sucré qu'on te met dans le fond, et c'est à toi de mélanger.
Quand c'est fait dans les règles de l'art, on te le fait sous le nez. Il faut un peu de patience mais ça vaut le coup d'attendre. C'est assez cher (en général aux alentours d'un euro) mais tellement bon...
La Mounich aime tellement ça qu'elle a failli se noyer dedans.
Ceci dit ça arrive parfois de se faire servir de l'infâme Nescafé... rageant.
Avant de partir j'ai fait le plein... j'ai pris le meilleur, celui qui passe par les crottes non pas à papi mais de belette (cf post 74 pour une explication plus détaillée).
Je réitère l'invitation (à laquelle personne n'avait répondu la dernière fois, bande de poltrons culinaires) à prendre un café chez moi... A boNN entendeur !
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