J'aurais pu sans problème végéter à Sihanoukville jusqu'à expiration de mon visa... C'eût été tellement facile... mais tellement peu stimulant. De plus, j'aurais risqué de terminer en grillade de luxe sur la plage : « buy big giant mollusque BBQ, today only, very rare ! »
Je n'ai plus guère d’énergie, autant physiquement que moralement. Espérons que ce soit dû au climat uniquement. J'ai quand même réussi à m'extirper de ma chaise longue 5 minutes pour aller acheter un ticket de bus (et même comparer les prix) pour Chi Pat, village prometteur (d’après la description du guide), me disant qu'il n'y aurait rien de tel qu'un peu d'aventure pour me rebooster un peu.
Ça l'a été, l'aventure, mais pas franchement celle à laquelle je m'attendais.
C'est dans ce petit éco-village que j'ai compris dans ma chair (voire dans mes os) ce qu’était vraiment la saison des pluies.
Un peu comme « bienvenue chez les Chtis » : dès que je suis montée à l’arrière de la mobylette (unique moyen de locomotion pour rallier Chi Pat à partir d'Andaung Toeuk où m'a déposée le bus, le cargo de marchandises ne circulant plus depuis que la route a été « aménagée »), des trombes d'eau ont commencé à tomber. Moi qui ne suis pas rassurée à mobylette, en temps normal, imaginez sous la pluie battante sur un chemin de terre...
Enfin bon, je suis arrivée saine et sauve (toujours sur la pluie).
l'entrée du village à un moment (béni) où il ne pleuvait pas
Là, je m'inscris pour une rando le lendemain, me disant (ô combien naïvemement) que le temps ne pourrait être que meilleur.
le CBET (community based ecotourism) center, organe central d’où tout est organisé.
J'ai somnolé pendant 3 heures en attendant que ça se calme, bercée par le bruit des gouttes sur le toit de mon rustique bungalow, et j'ai enfin pu aller faire un tour à vélo en fin d’après-midi. J'ai slalomé entre les vaches,
les poules et les flaques d'eau,
répondu aux coucous enthousiastes des petits nenfants
mais n'ai pas rendu la pareille aux petits cochons insolents qui me montraient leurs fesses.
Il n'y a plus de respect, ma bonne dame.
J'ignorais alors que cette balade allait constituer le plus beau moment de mon séjour à Chi Pat.
Le soir, j'ai attendu en vain la compagnie au « local pub »
composé en tout et pour tout d'une table en bois sur une terrasse même pas éclairée (mais abritée, plût à Bouddha), à laquelle je me suis installée avec mon bouquin et ma lampe frontale, mes plus fidèles amis
à l’entrée de ma « guesthouse » (où j’étais la seule guest, par ailleurs).
Le lendemain matin, je me lève aux aurores pour ma rando. Le but était censé en être un point d'eau où on pouvait apercevoir des animaux venant s'abreuver. J'avais carrément mon guide perso... qui m'annonce au bout de 2 minutes qu'en cette saison, on n'allait probablement voir aucun animal puisqu'il leur suffit de tirer la langue pour s'hydrater.
Z'auraient pas pu me le dire la veille à l'office de tourisme ?! Je me serais plutôt inscrite à l’activité pêche au homard si j'avais su, ou encore à la visite des cascades !
Comme un malheur n'arrive jamais seul, la pluie a commencé à tomber peu après notre départ... et n'a pas cessé une minute jusqu'à notre retour 7h plus tard, 3 heures aller, 3 heures retour, avec une pause-déjeuner (heureusement à l'abri) pendant laquelle on était censé voir des animaux... tu parles, on a vu en tout et pour tout 3 pauvres canards...
en voilà 2
et beaucoup de fourmis
contrariants, les animaux apparaissent le plus souvent quand on ne s'y attend pas... sur les paquets de cigarettes, par exemple.
Le trajet retour a été pire que tout : après le crachin, la vieille saucée qui te trempe jusqu'aux os en 10 secondes. La plupart du temps, nous avions de l'eau jusqu'aux genoux alors que nous marchions dans des chemins... transformés en ruisseaux.
Je préférais encore ça aux tronçons en terre /cailloux humide, où miraculeusement je ne me suis étalée que 2 fois sans rien me casser. On a même traversé des ponts sous-aquatiques dans des petits lacs : je devinais la planche sous mes pieds (à 50 cm de profondeur) et n'avais plutôt pas intérêt à marcher à côté. Pas tant pour moi (je n’étais plus à ça près) que pour mon appareil photo tout nu (je ne lui ai toujours pas trouvé de housse).
Le tout a été ponctué par des pauses-désangsuation. Les saloperies traversaient même les chaussettes pour me bouffer les pieds, grimpaient jusqu'en haut de mon pantalon pour venir me croquer le bidon... J'ai fait preuve d'un stoïcisme qui ne me ressemble pas (disons que c’était plutôt de la résignation) : j'ai fini par abandonner totalement, me disant qu'il valait mieux attendre d’être sous la douche (froide, cela va sans dire) pour éradiquer méthodiquement cette vermine... j'en ai retrouve au-dessous du soutif (avec la moitié de la bête encore sous ma peau, l'autre moitié sur le tee-shirt), sous mon aisselle (décidément!)... brrrr, j'en frissonne encore.
Comble de l'ironie : maintenant que je tapote ce poste, le lendemain, il fait un soleil radieux...
ce dernier riait sur les rizières (et de moi, probablement) pendant le trajet retour à mobylette
ça fait 3 HEURES que j'attends mon bus
ici-même, sous le parasol rouge
et je risque d'arriver trop tard à la frontière alors que mon visa expire aujourd'hui...
ARRRRRGGGGG.
21 juillet 2011
13 juillet 2011
129.Sihanoukville, cité anti-poils (jumelée avec Hoi An?)
Patience, humour et philosophie. Voilà de quoi il faut être armé pour affronter une journée de far(quasi)niente sur la Occhateual Beach de Sihanoukville. Et n’espérez pas pouvoir terminer tranquillement votre bouquin : c'est utopique.
Je ne sais pas si vous vous souvenez du harcèlement dont j'avais été victime à Hoi An (cf post 69) l’année dernière... Eh bien ici, c'est la même chose... puissance 10, et d'ailleurs, il y a pas mal de Vietnamiennes parmi les tanneuses de touristes.
Sauf que là ce n'est pas sur le marché, mais sur la plage bordée de petits restos qui proposent des BBQ de fruits de mer pour 3 dollars et des transats qu'on peut squatter gratuitement à condition de consommer. Le premier jour, à peine installée, je me suis fait assaillir par une petite dame armée de son panier à tout faire. J'ai craqué pour une pédicure, me disant qu'ainsi, on me ficherait la paix par la suite... au moins sur ce point. Des ongles verts bien faits sont la parade à tous les « pedicure, lady ? ».
Mais elles ont d'autres armes dans leur panier, les bougresses....
Manicure, lady? Massage ? Do your hairlegs (sic) ? Elles ne se fatiguent jamais (d'un autre côté on les comprend... c'est leur moyen de survie).
Tu as beau leur monter tes gambettes fraîchement rasées, elles vont te trouver LE poil que tu as zappé, ou te dire que ca repousse déjà et qu'avec leur super technique elles peuvent attraper même les bébés poils (c'est en effet le gros avantage de l’épilation au fil par rapport à la cire, où tu dois attendre d'avoir atteint le stage yéti avant de passer à l'action). Et même pas la peine d'essayer d'expliquer que tu n'aimes pas cette technique car les poils repoussent sous la peau.
Elles te soulèvent les bras pour montrer au grand public la soi-disant forêt vierge qui recouvre tes aisselles, poussent des cris d'horreur en regardant de près tes sourcils (un peu négligés ces derniers temps il est vrai)...
J'ai quand même réussi à en bluffer une en lui demandant de me faire la moustache (seule partie du corps, avec le maillot, qu'elles ne te proposent pas de désherber), pendant qu'un pauvre Suisse se faisait torturer à côté de moi : « try for free ! » l'arrachage des poils du torse (eh non, la gent masculine n'est pas épargnée).
photo très représentative d'un après-midi de glandouille sur la plage. Alors que j'exhibe fièrement mes orteils en harmonie avec la coque de ma boisson préférée, le bon Nono est en train de se faire masser par la copine/concurrente de ma pédicure. Notez le panier magique (assorti lui aussi à mon vernis), dans lequel vous pouvez apercevoir, en regardant bien, le fameux fil exterminateur de poils.
Et ça, ce n'est que la partie « soins corporels ». Passons maintenant aux biens de consommation.
Je n'ai pas mis longtemps à saisir la stratégie commerciale des vendeuses de bracelets (le plus souvent des jeunes adolescentes voire des petites filles).
En voilà 3, avec leur marchandise en bandoulière ou à la main, sur fond de parasols sponsorisés par Anchor Bier.
Elles commencent par s’enquérir de ton nom, puis passent au « Do you have a boyfriend ? »
A partir de là, c'est l'histoire dont vous êtes le héros (ou plutôt le pigeon).
Si tu réponds yes : « buy a bracelet for your boyfriend ! »
Tu répliques que ton boyfriend n'aime pas les bracelets « buy a bracelet for you with the name of your boyfriend » (brodé dessus)
Si tu réponds no, on va te demander « You know why ? ».
La réponse attendue est « no », et la réplique toute faite: « because you don't buy my bracelets ».
C'est amusant la première fois, mais au bout de 10, tu commences à te lasser légèrement...
Et si tu essaies de changer le scénario (par exemple : tu soutiens que tu connais la raison pour laquelle tu n'as pas de boyfriend) le visage de ces pauvres petites commence à se décomposer car leurs connaissances en anglais se limitent à ce petit sketch qu'elles ont appris par cœur.
A la fin, tu dois leur promettre d'acheter chez elles if you change your mind, et leur serrer le petit doigt.
A la 2e place après les bracelets : les lunettes de soleil. Vendeurs majoritairement masculins, souvent très jeunes aussi. Là aussi, pour avoir la paix (pensais-je), j'ai investi dans 2 paires de Ray Ban, « made in Italy », et « no plastic, real glass !» (de Murano, pendant qu'on y est?). Ayant l’évidence de mon acquisition sur le nez (« I already have ! »), je pensais naïvement qu'on me laisserait tranquille... c'etait sans compter sur le « Buy for your friends ! ».
Pan (balle dans la tête).
Côté bouffe, on ne risquait pas de mourir de faim, avec les vendeurs de calamars grillés,
de mini-homards, de fruits, etc., qui passaient avec leur fond de commerce sur la tête (je dis chapeau), dans les mains ou en équilibre sur les épaules.
Inutile de préciser que j'ai goûté tout ça et me suis régalée.
Ne me regardez pas avec ces yeux de homards frits...
Pour voir quand même un peu autre chose, nous avons fait une petite échappée de quelques jours sur la Bamboo Island, la plus accessibles des îles sur le littoral de Sihanoukville, autant au niveau de la distance que du prix.
l’embarcadère côté Sihanoukville, sur la fameuse Occhateual Beach
On voulait le calme... bah on l'a eu !! En tout et pour tout sur l’île : un complexe de bungalows et un bar-resto (il y en a un 2e mais en cette saison il est complètement vide), heureusement bien achalandé.
ravitaillement quotidien par bateau, en blocs de glace entre autres (puisqu'il n'y a l'électricité que le soir et donc pas de frigo ni de congélo). Sur la gauche (zoomez), l'arbre à gougounes (mon vocabulaire n'est pas sorti indemne de la fréquentation de Québécoises), œuvre d'art faite à partir de tongues veuves rapportées par la marée.
Pas un seul « pedicure lady ? » sur la plage... Ça nous aurait presque manqué, dites-donc ! J'ai pu finir mon bouquin, du coup.
On habitait dans un rustique bungalow bleu :
Voilà ce que je voyais le matin au réveil par la fenêtre :
Se réveiller avec le bruit des vagues... ça change de celui des mobylettes.
J'ai quand même été contente de retrouver la civilisation à Sihanoukville 2 jours après. J'ai fêté ça avec un massage des pieds par des petits poissons (une fois de plus ils se sont rués sur mes ampoules, les filous), dont voici la pub
…qui vaut bien une carte de resto laotienne (cf post 118)
Je ne sais pas si vous vous souvenez du harcèlement dont j'avais été victime à Hoi An (cf post 69) l’année dernière... Eh bien ici, c'est la même chose... puissance 10, et d'ailleurs, il y a pas mal de Vietnamiennes parmi les tanneuses de touristes.
Sauf que là ce n'est pas sur le marché, mais sur la plage bordée de petits restos qui proposent des BBQ de fruits de mer pour 3 dollars et des transats qu'on peut squatter gratuitement à condition de consommer. Le premier jour, à peine installée, je me suis fait assaillir par une petite dame armée de son panier à tout faire. J'ai craqué pour une pédicure, me disant qu'ainsi, on me ficherait la paix par la suite... au moins sur ce point. Des ongles verts bien faits sont la parade à tous les « pedicure, lady ? ».
Mais elles ont d'autres armes dans leur panier, les bougresses....
Manicure, lady? Massage ? Do your hairlegs (sic) ? Elles ne se fatiguent jamais (d'un autre côté on les comprend... c'est leur moyen de survie).
Tu as beau leur monter tes gambettes fraîchement rasées, elles vont te trouver LE poil que tu as zappé, ou te dire que ca repousse déjà et qu'avec leur super technique elles peuvent attraper même les bébés poils (c'est en effet le gros avantage de l’épilation au fil par rapport à la cire, où tu dois attendre d'avoir atteint le stage yéti avant de passer à l'action). Et même pas la peine d'essayer d'expliquer que tu n'aimes pas cette technique car les poils repoussent sous la peau.
Elles te soulèvent les bras pour montrer au grand public la soi-disant forêt vierge qui recouvre tes aisselles, poussent des cris d'horreur en regardant de près tes sourcils (un peu négligés ces derniers temps il est vrai)...
J'ai quand même réussi à en bluffer une en lui demandant de me faire la moustache (seule partie du corps, avec le maillot, qu'elles ne te proposent pas de désherber), pendant qu'un pauvre Suisse se faisait torturer à côté de moi : « try for free ! » l'arrachage des poils du torse (eh non, la gent masculine n'est pas épargnée).
photo très représentative d'un après-midi de glandouille sur la plage. Alors que j'exhibe fièrement mes orteils en harmonie avec la coque de ma boisson préférée, le bon Nono est en train de se faire masser par la copine/concurrente de ma pédicure. Notez le panier magique (assorti lui aussi à mon vernis), dans lequel vous pouvez apercevoir, en regardant bien, le fameux fil exterminateur de poils.
Et ça, ce n'est que la partie « soins corporels ». Passons maintenant aux biens de consommation.
Je n'ai pas mis longtemps à saisir la stratégie commerciale des vendeuses de bracelets (le plus souvent des jeunes adolescentes voire des petites filles).
En voilà 3, avec leur marchandise en bandoulière ou à la main, sur fond de parasols sponsorisés par Anchor Bier.
Elles commencent par s’enquérir de ton nom, puis passent au « Do you have a boyfriend ? »
A partir de là, c'est l'histoire dont vous êtes le héros (ou plutôt le pigeon).
Si tu réponds yes : « buy a bracelet for your boyfriend ! »
Tu répliques que ton boyfriend n'aime pas les bracelets « buy a bracelet for you with the name of your boyfriend » (brodé dessus)
Si tu réponds no, on va te demander « You know why ? ».
La réponse attendue est « no », et la réplique toute faite: « because you don't buy my bracelets ».
C'est amusant la première fois, mais au bout de 10, tu commences à te lasser légèrement...
Et si tu essaies de changer le scénario (par exemple : tu soutiens que tu connais la raison pour laquelle tu n'as pas de boyfriend) le visage de ces pauvres petites commence à se décomposer car leurs connaissances en anglais se limitent à ce petit sketch qu'elles ont appris par cœur.
A la fin, tu dois leur promettre d'acheter chez elles if you change your mind, et leur serrer le petit doigt.
A la 2e place après les bracelets : les lunettes de soleil. Vendeurs majoritairement masculins, souvent très jeunes aussi. Là aussi, pour avoir la paix (pensais-je), j'ai investi dans 2 paires de Ray Ban, « made in Italy », et « no plastic, real glass !» (de Murano, pendant qu'on y est?). Ayant l’évidence de mon acquisition sur le nez (« I already have ! »), je pensais naïvement qu'on me laisserait tranquille... c'etait sans compter sur le « Buy for your friends ! ».
Pan (balle dans la tête).
Côté bouffe, on ne risquait pas de mourir de faim, avec les vendeurs de calamars grillés,
de mini-homards, de fruits, etc., qui passaient avec leur fond de commerce sur la tête (je dis chapeau), dans les mains ou en équilibre sur les épaules.
Inutile de préciser que j'ai goûté tout ça et me suis régalée.
Ne me regardez pas avec ces yeux de homards frits...
Pour voir quand même un peu autre chose, nous avons fait une petite échappée de quelques jours sur la Bamboo Island, la plus accessibles des îles sur le littoral de Sihanoukville, autant au niveau de la distance que du prix.
l’embarcadère côté Sihanoukville, sur la fameuse Occhateual Beach
On voulait le calme... bah on l'a eu !! En tout et pour tout sur l’île : un complexe de bungalows et un bar-resto (il y en a un 2e mais en cette saison il est complètement vide), heureusement bien achalandé.
ravitaillement quotidien par bateau, en blocs de glace entre autres (puisqu'il n'y a l'électricité que le soir et donc pas de frigo ni de congélo). Sur la gauche (zoomez), l'arbre à gougounes (mon vocabulaire n'est pas sorti indemne de la fréquentation de Québécoises), œuvre d'art faite à partir de tongues veuves rapportées par la marée.
Pas un seul « pedicure lady ? » sur la plage... Ça nous aurait presque manqué, dites-donc ! J'ai pu finir mon bouquin, du coup.
On habitait dans un rustique bungalow bleu :
Voilà ce que je voyais le matin au réveil par la fenêtre :
Se réveiller avec le bruit des vagues... ça change de celui des mobylettes.
J'ai quand même été contente de retrouver la civilisation à Sihanoukville 2 jours après. J'ai fêté ça avec un massage des pieds par des petits poissons (une fois de plus ils se sont rués sur mes ampoules, les filous), dont voici la pub
…qui vaut bien une carte de resto laotienne (cf post 118)
12 juillet 2011
128.Retrouver ses potes à Kampot
Un conseil : ne prenez JAMAIS votre comprimé de Doxycicline (antipalu) juste avant de vous coucher, sans eau. Il est resté coincé et je me suis gravement brûlé l’œsophage... comme je suis restée une semaine sans traitement (pas de pharmacie à Kep, encore moins de médecin) et sans faire spécialement attention à ce que je mangeais, ça a empiré au point que je ne pouvais plus rien avaler sans souffrir le martyre à chaque bouchée. Même un verre d'eau me prenait 10 minutes à ingurgiter.
J'ai fini par foutre le camp en urgence à Kampot (ça tombait plutôt bien, j'en avais ma claque de Kep), la ville voisine où j'ai trouvé un médecin. Après m'avoir chastement auscultée (à travers la robe!!), il m'a prescrit des médicaments miracle...
Résultat : après 3 jours de traitement et de renoncement à tout ce que j'aime (café, fruits, aliments chauds et épicés, alcool) (autrement dit : la Suprême Punition pour la goulue que je suis... je ne vous raconte pas de quelle humeur ça m'a mise), me voilà quasiment guérie... inespéré !
Un grand merci à ma SuperSister infirmière (et à l'inventeur de Skype) qui s'est décarcassée pour me trouver la posologie, parce que le médecin était resté très évasif (pour ne pas dire qu'il m'avait raconté n'importe quoi) et que je n'avais aucune notice (vu que les médicaments sont vendus à l’unité).
Mais revenons à Kampot. La ville en soi n'a pas grand charme quoi qu'en dise le Lonely Planet, mais la déception a été largement compensée par le fait que j'y ai retrouvé Fanny (juste pour une soirée) et les Québécoises (avec qui j'ai continué jusqu'à Sihanoukville ensuite) . Ces dernières m'ont embarquée dans une excursion d'une journée dans le Bokor (parc national voisin)... Rien d'inoubliable. Une « rando » de 45 minutes montre en main... pour accéder à un village fantôme en haut d'une colline (Bokor Hill Station), construit par les Français dans les années 20 et abandonné dans les années 40 (attaque des Vietnamiens) puis 70 (Khmer Rouges).
ce qui fut jadis un hôtel de luxe
vue de l'aile droite
Ce qui contribue en grande partie au charme de l'endroit, c'est son côté brumeux et pluvieux (bien que du coup, ca nous ait privés de la vue panoramique). J'ai eu FROID pour la première fois depuis trèèès longtemps ! Ça m'a rappelé en même temps l’épouvantable film « Mist » de Stephen King...
Ça ne m'aurait pas étonnée plus qu'autre chose de voir surgir un gros monstre de la brume...
et mon Écosse chérie...
Difficile de croire qu'on se trouve en Asie...
l’intérieur de l’église, squatt d'un nouveau genre. Au moins elle sert à quelque chose.
J'ai fini par foutre le camp en urgence à Kampot (ça tombait plutôt bien, j'en avais ma claque de Kep), la ville voisine où j'ai trouvé un médecin. Après m'avoir chastement auscultée (à travers la robe!!), il m'a prescrit des médicaments miracle...
Résultat : après 3 jours de traitement et de renoncement à tout ce que j'aime (café, fruits, aliments chauds et épicés, alcool) (autrement dit : la Suprême Punition pour la goulue que je suis... je ne vous raconte pas de quelle humeur ça m'a mise), me voilà quasiment guérie... inespéré !
Un grand merci à ma SuperSister infirmière (et à l'inventeur de Skype) qui s'est décarcassée pour me trouver la posologie, parce que le médecin était resté très évasif (pour ne pas dire qu'il m'avait raconté n'importe quoi) et que je n'avais aucune notice (vu que les médicaments sont vendus à l’unité).
Mais revenons à Kampot. La ville en soi n'a pas grand charme quoi qu'en dise le Lonely Planet, mais la déception a été largement compensée par le fait que j'y ai retrouvé Fanny (juste pour une soirée) et les Québécoises (avec qui j'ai continué jusqu'à Sihanoukville ensuite) . Ces dernières m'ont embarquée dans une excursion d'une journée dans le Bokor (parc national voisin)... Rien d'inoubliable. Une « rando » de 45 minutes montre en main... pour accéder à un village fantôme en haut d'une colline (Bokor Hill Station), construit par les Français dans les années 20 et abandonné dans les années 40 (attaque des Vietnamiens) puis 70 (Khmer Rouges).
ce qui fut jadis un hôtel de luxe
vue de l'aile droite
Ce qui contribue en grande partie au charme de l'endroit, c'est son côté brumeux et pluvieux (bien que du coup, ca nous ait privés de la vue panoramique). J'ai eu FROID pour la première fois depuis trèèès longtemps ! Ça m'a rappelé en même temps l’épouvantable film « Mist » de Stephen King...
Ça ne m'aurait pas étonnée plus qu'autre chose de voir surgir un gros monstre de la brume...
et mon Écosse chérie...
Difficile de croire qu'on se trouve en Asie...
l’intérieur de l’église, squatt d'un nouveau genre. Au moins elle sert à quelque chose.
07 juillet 2011
127.Le charme calme de Kep-sur-Mer
Tata... ta robe m'a trahie, lâchée au moment où j 'aurais eu le plus besoin d'elle... Le vintage, c'est bien joli mais plus très solide.
Vous connaissez certainement ce cauchemar d'enfants dans lequel on se retrouve en slip devant la classe entière. Eh bien moi, c'est une chose similaire qui m'est arrivée, version voyageuse. Ce n'est pas une classe railleuse qui a profité de la vue de mon slip rose défraîchi, mais... un bus rempli d'autochtones. Ayant loupé l'arrêt (un malheur n'arrive jamais seul) et étant assise au fond (tant qu'à faire, que tout le monde en profite), j'ai traversé 2 fois le bus, une fois pour demander au chauffeur de s’arrêter, une autre pour aller chercher mon sac. C'est là qu'un touriste me tape sur l’épaule: « Hem... your dress is ripped »
Complètement déchirée, oui... une énorme fente de 30 centimètres, pile-poil au niveau du slip, c’était donc ça le « crac » que j'avais entendu en enlevant mon sac à dos avant de monter dans le bus.
Comme il m'en est arrivé bien d'autres et que je sais relativiser (mieux vaut que ça m'arrive avec de sinistres inconnus que je ne reverrai jamais qu'en plein cours avec des élèves à la raillerie desquels je serai confrontée tout le semestre), ça a été vite digéré.
Je remercie quand même la robe pour ses 3 mois de bons et loyaux services. Et t’inquiète Tata, elle ne finira pas dans une poubelle cambodgienne : je compte bien en inclure des lambeaux dans une œuvre en patchwork quand j'aurai appris à coudre.
Bref, arrivée à Kep en fanfare après 2 jours à Phnom Penh où je n'ai rien fait de notable à part racheter (et même négocier!) un nouvel appareil photo (dont je suis enchantée, de quoi me consoler pleinement de la perte -ou du vol, je ne saurai jamais- de l'autre) et prendre un bain de civilisation. J'ai même réussi à trouver des lingettes démaquillantes, c'est pour vous dire le niveau de développement de la ville.
A la vue de cette statue au cul nu, un des emblèmes de la ville, je me suis sentie moins seule et ai relativisé ma mésaventure.
Moi au moins, je peux m'en aller en courant et me soustraire aux railleries des djeunes à mobylette.
Cette antithèse de la Lorelei attend toujours le retour de son pêcheur de mari. Conseil de femme à femme : achète-toi un peigne et chante un coup, tu verras, ils accourront tous !!
Autre emblème de Kep : cette statue qui vous serre la pince à l’entrée
et vous annonce la couleur de ce que vous allez trouver dans votre assiette : du crabe, du crabe et du crabe (et aussi du poisson, des calamars, des crevettes...). Je me suis littéralement régalée, mamma mia... j'en ai presque pleuré tellement c’était bon.
centre névralgique du village : le marché aux crabes. Une enfilade de petits restaus les sert fraîchement pêchés.
le crabe au poivre de Kampot chez Kimly... un mythe. A côté, requin à l'ail et porc au gingembre, pas dégueu non plus.
la statue du roi Sihanouk juste à côté du marché aux crabes
Bonne bouffe, joli cadre, quelques rencontres (sympathiques au début, beaucoup moins après)... il ne m'en a pas fallu davantage pour me pousser à m'attarder 10 jours dans cette sympathique petite bourgade... et comprendre en même temps que la vie d'expat français dans un lieu où tout le monde se connaît (4000 habitants, plus petit que Verson-city!!), ce n'est pas fait pour moi. Les ragots, les rivalités, les bastons, l’impérialisme, le caractère borné voire despotique de certains... Je n'en dirai pas davantage n'insistez pas, je voulais juste souligner ce point négatif par souci de vérité : Kep c'est le paradis des vacances, mais pas de la vie quotidienne.
Je n'ai quand même pas passé tout mon temps à végéter gentiment à Kep. Dès le 2e jour, j'ai fait une excursion sur Koh Tonsay, l'Ile au Lapin... elle en aurait soi-disant la forme... avec beaucoup d'imagination, peut-être.
même ce truc 100% coquillages en vente sur le marché aux crabes ressemble davantage à un lapin
Après un aller sous la tempête,
petit garçon, ne me vomis pas sur les pieds...
j'ai dû attendre 2 ou 3 heures que la pluie se calme, à l'abri dans une petite gargote, en compagnie d'un sympathique couple de Français qui malheureusement regagnait la terre ferme le soir même.
On a quand même réussi à faire un petit tour dans notre nouvel environnement pendant l’après-midi. Paradisiaque à première vue...
un peu crado quand on y regarde de plus près.
Sur la plage abandonnés
Sacs plastiques et vieux déchets
Il n'existe aucun traitement des déchets dans le pays. Ne comptez pas sur le camion des éboueurs pour vous en débarrasser ! A chacun de gérer ses propres détritus. Ils sont en général entassés dans un coin (arrière-cour, terrain vague) et tout est brûlé, plastiques comme métaux...
Mais c’était le seul point négatif. Entre un vieux chargeur et une bouteille vide, j'ai vu mon premier concombre de mer :
Encore un coucher de soleil, en direct du hamac de mon bungalow cette fois-ci. Rien à faire, je ne me lasse pas.
J’étais la seule à passer la nuit sur l’île (qui ne propose pour l'instant qu'une quinzaine de bungalows rustiques), avec un expat allemand et ses 3 gosses, plus un jeune touriste khmer de Phnom Penh.
Je me désolais précédemment de Don Khong et de la dernière terrasse qui fermait à 20h23...
Là, ils ont attendu 21h pétantes pour me dire poliment de regagner mes pénates. Quel ne fut pas mon désarroi lorsqu'une minute plus tard, la seule lampe de mon bungalow s'est éteinte. La, on bénit la lampe frontale sans laquelle le brossage de dents et l'installation de la moustiquaire auraient été encore plus laborieux voire impossibles.
moment de grande solitude. Notez que la moustiquaire est assortie au slip cité au début de ce post.
La nuit n'a pas été aussi récupératrice que j’espérais. Certes je me suis endormie bercée par le bruit des vagues, sans les boules Quiès pour la première fois depuis longtemps... pour me faire réveiller à 4h par une tempête. Le vent soufflait dans le bungalow pas complètement fermé, faisant voler ma moustiquaire. C'est dans ces moments-là qu'on se sent un peu seul au monde...
Enfin bon, j'ai survécu jusqu'au retour à la terre ferme le lendemain matin :
Étant dans la région de Kampot, je pouvais difficilement échapper à la visite d'une plantation de poivre (ici, c'est à coups de « you want to go to pepper plantation ? » que te harcèlent les touk-touk et motorbike drivers). Ce qu'on ne sait pas, c'est que ces dernières se trouvent plus près de Kep que de Kampot (qui est aussi une ville).
En marchant vite, on pourrait prendre ça pour des vignes.
En ralentissant le pas, non.
on peut croquer dans ces grappes fraîches à pleines dents, ça n'arrache même pas la gueule, on ne sent que le subtil arôme.
La région est aussi le berceau du durian, je les ai vus pour la première fois dans l'arbre, dans le jardin de ma guesthouse, le « Tree Top Bungalow ».
je pouvais choisir celui que je voulais pour mon petit dej
Une dernière petite photo pour vous narguer, prise lors de mon petit dej sur la terrasse du Tree Top :
Vue sur la mer et les « tree top houses » qui ont donné leur nom au lieu, mais ne se trouvaient malheureusement pas dans ma gamme de prix (si encore j'avais eu quelqu'un pour partager, ça aurait pu être faisable). J'ai dû me contenter d'un rudimentaire bungalow, crapauds inclus dans le prix.
Vous connaissez certainement ce cauchemar d'enfants dans lequel on se retrouve en slip devant la classe entière. Eh bien moi, c'est une chose similaire qui m'est arrivée, version voyageuse. Ce n'est pas une classe railleuse qui a profité de la vue de mon slip rose défraîchi, mais... un bus rempli d'autochtones. Ayant loupé l'arrêt (un malheur n'arrive jamais seul) et étant assise au fond (tant qu'à faire, que tout le monde en profite), j'ai traversé 2 fois le bus, une fois pour demander au chauffeur de s’arrêter, une autre pour aller chercher mon sac. C'est là qu'un touriste me tape sur l’épaule: « Hem... your dress is ripped »
Complètement déchirée, oui... une énorme fente de 30 centimètres, pile-poil au niveau du slip, c’était donc ça le « crac » que j'avais entendu en enlevant mon sac à dos avant de monter dans le bus.
Comme il m'en est arrivé bien d'autres et que je sais relativiser (mieux vaut que ça m'arrive avec de sinistres inconnus que je ne reverrai jamais qu'en plein cours avec des élèves à la raillerie desquels je serai confrontée tout le semestre), ça a été vite digéré.
Je remercie quand même la robe pour ses 3 mois de bons et loyaux services. Et t’inquiète Tata, elle ne finira pas dans une poubelle cambodgienne : je compte bien en inclure des lambeaux dans une œuvre en patchwork quand j'aurai appris à coudre.
Bref, arrivée à Kep en fanfare après 2 jours à Phnom Penh où je n'ai rien fait de notable à part racheter (et même négocier!) un nouvel appareil photo (dont je suis enchantée, de quoi me consoler pleinement de la perte -ou du vol, je ne saurai jamais- de l'autre) et prendre un bain de civilisation. J'ai même réussi à trouver des lingettes démaquillantes, c'est pour vous dire le niveau de développement de la ville.
A la vue de cette statue au cul nu, un des emblèmes de la ville, je me suis sentie moins seule et ai relativisé ma mésaventure.
Moi au moins, je peux m'en aller en courant et me soustraire aux railleries des djeunes à mobylette.
Cette antithèse de la Lorelei attend toujours le retour de son pêcheur de mari. Conseil de femme à femme : achète-toi un peigne et chante un coup, tu verras, ils accourront tous !!
Autre emblème de Kep : cette statue qui vous serre la pince à l’entrée
et vous annonce la couleur de ce que vous allez trouver dans votre assiette : du crabe, du crabe et du crabe (et aussi du poisson, des calamars, des crevettes...). Je me suis littéralement régalée, mamma mia... j'en ai presque pleuré tellement c’était bon.
centre névralgique du village : le marché aux crabes. Une enfilade de petits restaus les sert fraîchement pêchés.
le crabe au poivre de Kampot chez Kimly... un mythe. A côté, requin à l'ail et porc au gingembre, pas dégueu non plus.
la statue du roi Sihanouk juste à côté du marché aux crabes
Bonne bouffe, joli cadre, quelques rencontres (sympathiques au début, beaucoup moins après)... il ne m'en a pas fallu davantage pour me pousser à m'attarder 10 jours dans cette sympathique petite bourgade... et comprendre en même temps que la vie d'expat français dans un lieu où tout le monde se connaît (4000 habitants, plus petit que Verson-city!!), ce n'est pas fait pour moi. Les ragots, les rivalités, les bastons, l’impérialisme, le caractère borné voire despotique de certains... Je n'en dirai pas davantage n'insistez pas, je voulais juste souligner ce point négatif par souci de vérité : Kep c'est le paradis des vacances, mais pas de la vie quotidienne.
Je n'ai quand même pas passé tout mon temps à végéter gentiment à Kep. Dès le 2e jour, j'ai fait une excursion sur Koh Tonsay, l'Ile au Lapin... elle en aurait soi-disant la forme... avec beaucoup d'imagination, peut-être.
même ce truc 100% coquillages en vente sur le marché aux crabes ressemble davantage à un lapin
Après un aller sous la tempête,
petit garçon, ne me vomis pas sur les pieds...
j'ai dû attendre 2 ou 3 heures que la pluie se calme, à l'abri dans une petite gargote, en compagnie d'un sympathique couple de Français qui malheureusement regagnait la terre ferme le soir même.
On a quand même réussi à faire un petit tour dans notre nouvel environnement pendant l’après-midi. Paradisiaque à première vue...
un peu crado quand on y regarde de plus près.
Sur la plage abandonnés
Sacs plastiques et vieux déchets
Il n'existe aucun traitement des déchets dans le pays. Ne comptez pas sur le camion des éboueurs pour vous en débarrasser ! A chacun de gérer ses propres détritus. Ils sont en général entassés dans un coin (arrière-cour, terrain vague) et tout est brûlé, plastiques comme métaux...
Mais c’était le seul point négatif. Entre un vieux chargeur et une bouteille vide, j'ai vu mon premier concombre de mer :
Encore un coucher de soleil, en direct du hamac de mon bungalow cette fois-ci. Rien à faire, je ne me lasse pas.
J’étais la seule à passer la nuit sur l’île (qui ne propose pour l'instant qu'une quinzaine de bungalows rustiques), avec un expat allemand et ses 3 gosses, plus un jeune touriste khmer de Phnom Penh.
Je me désolais précédemment de Don Khong et de la dernière terrasse qui fermait à 20h23...
Là, ils ont attendu 21h pétantes pour me dire poliment de regagner mes pénates. Quel ne fut pas mon désarroi lorsqu'une minute plus tard, la seule lampe de mon bungalow s'est éteinte. La, on bénit la lampe frontale sans laquelle le brossage de dents et l'installation de la moustiquaire auraient été encore plus laborieux voire impossibles.
moment de grande solitude. Notez que la moustiquaire est assortie au slip cité au début de ce post.
La nuit n'a pas été aussi récupératrice que j’espérais. Certes je me suis endormie bercée par le bruit des vagues, sans les boules Quiès pour la première fois depuis longtemps... pour me faire réveiller à 4h par une tempête. Le vent soufflait dans le bungalow pas complètement fermé, faisant voler ma moustiquaire. C'est dans ces moments-là qu'on se sent un peu seul au monde...
Enfin bon, j'ai survécu jusqu'au retour à la terre ferme le lendemain matin :
Étant dans la région de Kampot, je pouvais difficilement échapper à la visite d'une plantation de poivre (ici, c'est à coups de « you want to go to pepper plantation ? » que te harcèlent les touk-touk et motorbike drivers). Ce qu'on ne sait pas, c'est que ces dernières se trouvent plus près de Kep que de Kampot (qui est aussi une ville).
En marchant vite, on pourrait prendre ça pour des vignes.
En ralentissant le pas, non.
on peut croquer dans ces grappes fraîches à pleines dents, ça n'arrache même pas la gueule, on ne sent que le subtil arôme.
La région est aussi le berceau du durian, je les ai vus pour la première fois dans l'arbre, dans le jardin de ma guesthouse, le « Tree Top Bungalow ».
je pouvais choisir celui que je voulais pour mon petit dej
Une dernière petite photo pour vous narguer, prise lors de mon petit dej sur la terrasse du Tree Top :
Vue sur la mer et les « tree top houses » qui ont donné leur nom au lieu, mais ne se trouvaient malheureusement pas dans ma gamme de prix (si encore j'avais eu quelqu'un pour partager, ça aurait pu être faisable). J'ai dû me contenter d'un rudimentaire bungalow, crapauds inclus dans le prix.
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