Oups... 30 jours que je suis en Thaïlande déjà, comme le temps file...
Il était grand temps (pour ne pas dire que c’était le dernier délai) que je me dirige vers la frontière birmane pour me faire octroyer 15 jours de sursis. C'est ce qu'on appelle un „visa run“, il y a même des minibus spécialisés qui font l'aller-retour Chiang Mai – Mae Sai en une journée... et des gens qui font le voyage toutes les 2 semaines!!
C'est ce mini-bus là que j'ai pris... sauf que je n'ai fait que l'aller, pas le retour.Il suffit de passer la frontière,
de dégainer son billet de 10 dollars (ou 500 baths si tu n'as que des baths, mais tu te fais avoir au change!), de faire un petit tour en Birmanie (pas trop loin car tu n'as pas le droit de dépasser un certain périmètre), de repasser la frontière et hop, c'est bon, tu as ton précieux tampon qui te permet de jouir 2 semaines de plus de la dolce vita thaïlandaise.
J'ai passé quelques nuits à Mae Sai dans une sympathique petite guesthouse au bord de la rivière
c'est dans la première petite cabane sur la gauche que je prenais mon petit dej
avec des bungalows. Ça avait le charme de la vie insulaire avec le prix terre ferme : parfait.
avec vue sur la Birmanie !
Seule une rivière nous séparait du pays voisin. Les petits Birmans me faisaient coucou de l'autre rive, au début j'ai naïvement compris « hello, morning ! », mais en fait, ce qu'ils voulaient, c’était ma « money », deuxième mot d'anglais qu'ils apprennent après « hello »...
La ville en elle-même n'est guère plus qu'un marché géant, busy busy pendant la journée
...et ville morte dès la tombée de la nuit. Le contraste est saisissant. J'y ai goûté des spécialités birmanes sans le savoir (enfin, je l'ai appris après coup, quand au bout de 3 jours une autochtone anglophone m'a fait une petite introduction à la gastronomie locale)
sorte de pâte de haricot (en fait c'est à l'origine une soupe épaisse, qui a durci en refroidissant. Ça a la consistance du tofu soyeux) avec salade et sauce épicée.
et fait une jolie promenade
sommet de la ville, accessible au prix d'une fatigante montée d'escaliers avec une rampe-serpent (pour changer)
zoom sur un petit bâtiment sur le côté que je trouvais très joli.
A part ça, pas grand-chose à voir à Mae Sai. Par contre, c'est une excellente base pour aller explorer les alentours à 2 roues.
J'ai loué pour 2 jours une petite mobylette (automatique...) (j'ai testé la manuelle mais j'ai capitulé au bout de 30 secondes) qui m'a donné une sensation de liberté que j'ai adorée.
Je n'ai besoin de personne en Honda Click Forward. Devinez quelle chanson m'a trotté dans la tête pendant 2 jours non stop...
Je me suis très vite habituée à la conduite à gauche, d'autant plus que j'avais déjà de l’expérience en la matière (cf post 51)(c'est devenu presque instinctif ! Faites gaffe à Bonn dans 3 mois...) ; je ne freine plus avec le pied,, pas une égratignure, bref, mes progrès sont indéniables.
Je vous sens déçus, mais ne vous inquiétez pas, je me suis heurtée à d'autres problèmes. Par exemple : le dépassement, c'est par quel côté ? Tout le monde me dépassait par la droite mais je ne leur laissais pas trop le choix car je tenais ma gauche un maximum... (autre question : la voie pour les véhicules lents, c'est bien la plus à gauche??!) Enfin bref, de toute façon, ayant poussé jusqu'à 70 km/h au max (en moyenne 40) je n'ai pas eu beaucoup besoin de dépasser.
Pour rendre les choses plus amusantes, la route était en pleine modernisation. Plein de poussière rouge partout (je suis rentrée bien hâlée et ce n’était pas le soleil), de la terre retournée, des engins menaçants, des déviations et surtout des panneaux auxquels tu ne comprends pas un mot...
je fais quoi, là ?!
Malgré ces obstacles, je suis arrivée à bon port : Sop Ruak, petite bourgade qui est le centre officiel du Triangle d'or.
Impossible de louper le Bouddha géant sur son bateau lors de l’entrée dans la ville
C'est là que le fleuve Ruak vient se jeter dans le Mékong. On a vue en même temps sur la Birmanie et le Laos.
vue sur le Mékong des escaliers qui mènent à un temple
J'ai ensuite longé le Mékong jusqu'à Chiang Saen, où j'ai fait une pause café près d'un temple
bienvenue dans le pays ou les (grands?) enfants font des temples en sable...
pour revenir à Sop Ruak visiter le fameux
musée de l'opium. J'ai adoré le « admission free including one souvenir card 50 baths » en gros à l’entrée. Si vous zoomez vous pourrez voir.
dont, comme vous le savez sans doute, le trafic sévit dans cette région... C'est d'ailleurs à cela qu'elle doit son nom, „le triangle d'or“, car avant, la monnaie d’échange pour l'opium était l'or.
J'ai appris plein de choses (pas difficile, vu que je ne savais strictement rien).
Encore une fois tout est notre faute : à l'origine, l'opium vient d'Europe. Il a été importé en Chine par Alexandre le Grand, puis, beaucoup plus tard (fin 19e siècle), en Birmanie, au Laos puis en Thaïlande par des tribus nomades descendues de Chine.
C'est avec une légère déception que j'ai appris que les graines dont on fait un de mes gâteaux préférés ne contiennent absolument aucune substance « relaxante » …
L'opium qu'on fume, c'est une espèce de résine (comme du latex) que l'on extrait de la « tête » du coquelicot (help il me manque du vocabulaire... en anglais c'est « cob », le dico dit « gousse » mais j'ai jamais entendu ce mot appliqué aux fleurs) quelques jours après la chute des pétales, après on le laisse durcir.
J'ai appris avec étonnement que la morphine et héroïne étaient des dérivés de l'opium.
Vous alliez me dire que vous le saviez... par contre, j’espère vous apprendre que la consommation d'opium peut mener à des cas de constipation sévère !
A propos de grottes (vous excuserez le niveau de la transition mais c’était trop tentant...), je suis allée en visiter quelques-unes, toujours avec ma mobylette.
La plus impressionnante était définitivement la « Tham Luang » (« grande grotte ») dont on peut apercevoir l’entrée sur la photo suivante
au bout du chemin glissant (magnifique vol plané dans la bouillasse, une fois de plus), dans un magnifique parc à la végétation luxuriante.
Là, j'ai vraiment regretté d’être seule... Je me suis aventurée quelques mètres dans la grotte, bien décidée à l'explorer jusqu'au bout (plusieurs kilomètres, d’après le plan à l’entrée!). C'est là que je me suis aperçue que ma lampe de poche, très pratique pour lire le soir dans le lit, n'avait pas la fonction « grotte » : si elle éclaire à un mètre, c'est le maximum. Comme je tiens quand même à la vie, je suis vite revenue à la lumière du jour,
toute dépitée, mais entière.
30 avril 2011
111. Dans la jungle terrible jungle
...je suis allée faire une petite escapade de 3 jours, me soustrayant à la tentation des marchés. J’étais en manque de calme et de nature à Chiang Mai et avais envie de socialiser un peu (les 2 choses vous paraissent contradictoires ? Pas à moi), alors je me suis inscrite à un présomptueux „adventure jungle trekking“de 3 jours dans le parc national de Don Inthanon, me disant qu'à part 1200 baths (30 euros) je n'avais pas grand-chose à perdre.
Je n'ai pas été trop déçue. Je n'avais pas réservé le tour grande sensation avec le white water rafting et la visite aux „Karen Long Neck“ (vous savez, ces tribus où les femmes s'allongent le cou avec des cercles en métal) (pour se protéger contre les tigres, à l'origine!) dans l'espoir de me retrouver dans un groupe pas trop grand ni trop jeune, la taille maximale étant de 12 personnes. Bingo.
Je suis tombée sur un petit groupe sympathique, 2 petits couples d'Anglais vers la trentaine (un hasard, ils ne se connaissaient pas avant). Qui m'ont confirmé ce que je pensais: qu'est-ce que ça picole, un Rosbif.
Nous avons fait des kilomètres dans une végétation luxuriante,
où se perdaient des villages isolés
Roald Dahl serait-il venu ici pour trouver l'inspiration ?
risquant parfois notre vie (voire plus)
on ne nous a épargné que les sauts de Tarzan en lianes (qui ne manquaient pourtant pas)
Heureusement que notre excellent guide était là avec son bâton pour nous protéger contre les créatures bizarres dont nous avons croisé le chemin...
un véritable monstre, bientôt 30 centimètres d'envergure
rampe-serpent d'un escalier menant à un joli temple. Regardez bien le chapeau une dernière fois car j'allais le perdre peu après.
Par chance, le tempo n’était pas trop soutenu, parce que moi, dès que ça monte... ya plus personne, surtout quand on ne me promet pas de glace à l’arrivée et qu'il fait chaud.
Voilà ce qui nous attendait à l’arrivée le premier soir, d'ailleurs.
Un panorama qui vaut toutes les glaces du monde
L’hébergement était « à la rustique »,
notre dortoir
pas d'eau courante ni d'électricité (par contre, les portables captaient ! Presque absurde).
Nous avons passé nos 2 soirées à boire des bières (pas tous au même débit...) en jouant au Shithead (jeu de cartes dont j'ai maîtrisé les règles au bout de la 5e partie, c'est pour vous dire si c’était élémentaire) à la lueur d'un feu de bois, bref, la dolce vita à la thaï ;
Le toit était en feuilles de bananier, tout comme l'emballage de notre lunch. En arrière-plan : la douche.
Ça, c’était le camp du deuxième soir
juste à coté d'un champ d'arbres à papayes (si je ne me trompe pas)
Sinon... je pensais naïvement que Songkran, c'était enfin terminé... que nenni, quand il n'y en a plus, il y en a encore
Les cascades c'est bien joli...
Mais ça mouille !! (gentiment)
On a même pu se baigner dans certaines...
Dans un registre plus violent, on s'est pris la saucée du siècle pendant notre rando du 2e jour, quelque chose de bien... Sur le bord de la route, des autochtones s'abritaient sous des éléphants... (malheureusement j'ai pas pu dégainer mon appareil non waterproof) C'est ce qu'on appelle faire avec les moyens du bord. On a risqué notre vie en marchant sur d’étroits chemin glissants au bord de precipices (d'au moins 1,50m de profondeur), on a descendu des torrents de boue... Moi, exagérer ? Peut-être, mais le résultat est la : j'ai terminé la descente sur les fesses. Mon pantalon sent le jambon fumé maintenant (lavé et séché au feu de bois le soir même), et mon beau chapeau rose est perdu à jamais dans la boueuse jungle thaïlandaise...
Je reviens à Songkran:
Lors de notre promenade à dos d’éléphant, on est tombé sur un spécimen enrhumé (ou blagueur?) qui n’arrêtait pas de nous asperger avec sa trompe d'un liquide non identifié dont on préférait penser que c’était de l'eau. Il faut dire qu'on était à 3 dessus alors que le siège était prévu pour 2. Le pauvre Owen, assis à même le cou de la pauvre bête qui lui donnait de furieux coups d'oreilles sur les jambes, n'en menait pas large.
on se marrait, mais on aurait moins fait les malignes à sa place...
pause boisson (et arrosage, accessoirement)
Bref...si c’était à refaire, je ne sais pas si je réitérerais l’expérience. Pas dans ces conditions en tout cas, les pauvres bêtes m'ayant vraiment semble exploitées pour qu'un maximum de touristes couillons (moi, par exemple) puissent dire fièrement en rentrant : « j'ai fait de l’éléphant ! »
Saucée Numéro 3: après la visite aux éléphants, descente d'une rivière en « bambou rafting »: les rives étaient bondées d'autochtones (c’était le premier jour des vacances scolaires) qui se faisaient une joie de nous asperger. Certains sont même allés jusqu’à nous verser des seaux d'eau glacée sur les épaules!
photo souvenir dont le meilleur est quand même le cadre...
Bref... une fois de plus, je suis rentrée trempée comme une souche.
Mais une fois de plus, je suis rentrée contente.
Je n'ai pas été trop déçue. Je n'avais pas réservé le tour grande sensation avec le white water rafting et la visite aux „Karen Long Neck“ (vous savez, ces tribus où les femmes s'allongent le cou avec des cercles en métal) (pour se protéger contre les tigres, à l'origine!) dans l'espoir de me retrouver dans un groupe pas trop grand ni trop jeune, la taille maximale étant de 12 personnes. Bingo.
Je suis tombée sur un petit groupe sympathique, 2 petits couples d'Anglais vers la trentaine (un hasard, ils ne se connaissaient pas avant). Qui m'ont confirmé ce que je pensais: qu'est-ce que ça picole, un Rosbif.
Nous avons fait des kilomètres dans une végétation luxuriante,
où se perdaient des villages isolés
Roald Dahl serait-il venu ici pour trouver l'inspiration ?
risquant parfois notre vie (voire plus)
on ne nous a épargné que les sauts de Tarzan en lianes (qui ne manquaient pourtant pas)
Heureusement que notre excellent guide était là avec son bâton pour nous protéger contre les créatures bizarres dont nous avons croisé le chemin...
un véritable monstre, bientôt 30 centimètres d'envergure
rampe-serpent d'un escalier menant à un joli temple. Regardez bien le chapeau une dernière fois car j'allais le perdre peu après.
Par chance, le tempo n’était pas trop soutenu, parce que moi, dès que ça monte... ya plus personne, surtout quand on ne me promet pas de glace à l’arrivée et qu'il fait chaud.
Voilà ce qui nous attendait à l’arrivée le premier soir, d'ailleurs.
Un panorama qui vaut toutes les glaces du monde
L’hébergement était « à la rustique »,
notre dortoir
pas d'eau courante ni d'électricité (par contre, les portables captaient ! Presque absurde).
Nous avons passé nos 2 soirées à boire des bières (pas tous au même débit...) en jouant au Shithead (jeu de cartes dont j'ai maîtrisé les règles au bout de la 5e partie, c'est pour vous dire si c’était élémentaire) à la lueur d'un feu de bois, bref, la dolce vita à la thaï ;
Le toit était en feuilles de bananier, tout comme l'emballage de notre lunch. En arrière-plan : la douche.
Ça, c’était le camp du deuxième soir
juste à coté d'un champ d'arbres à papayes (si je ne me trompe pas)
Sinon... je pensais naïvement que Songkran, c'était enfin terminé... que nenni, quand il n'y en a plus, il y en a encore
Les cascades c'est bien joli...
Mais ça mouille !! (gentiment)
On a même pu se baigner dans certaines...
Dans un registre plus violent, on s'est pris la saucée du siècle pendant notre rando du 2e jour, quelque chose de bien... Sur le bord de la route, des autochtones s'abritaient sous des éléphants... (malheureusement j'ai pas pu dégainer mon appareil non waterproof) C'est ce qu'on appelle faire avec les moyens du bord. On a risqué notre vie en marchant sur d’étroits chemin glissants au bord de precipices (d'au moins 1,50m de profondeur), on a descendu des torrents de boue... Moi, exagérer ? Peut-être, mais le résultat est la : j'ai terminé la descente sur les fesses. Mon pantalon sent le jambon fumé maintenant (lavé et séché au feu de bois le soir même), et mon beau chapeau rose est perdu à jamais dans la boueuse jungle thaïlandaise...
Je reviens à Songkran:
Lors de notre promenade à dos d’éléphant, on est tombé sur un spécimen enrhumé (ou blagueur?) qui n’arrêtait pas de nous asperger avec sa trompe d'un liquide non identifié dont on préférait penser que c’était de l'eau. Il faut dire qu'on était à 3 dessus alors que le siège était prévu pour 2. Le pauvre Owen, assis à même le cou de la pauvre bête qui lui donnait de furieux coups d'oreilles sur les jambes, n'en menait pas large.
on se marrait, mais on aurait moins fait les malignes à sa place...
pause boisson (et arrosage, accessoirement)
Bref...si c’était à refaire, je ne sais pas si je réitérerais l’expérience. Pas dans ces conditions en tout cas, les pauvres bêtes m'ayant vraiment semble exploitées pour qu'un maximum de touristes couillons (moi, par exemple) puissent dire fièrement en rentrant : « j'ai fait de l’éléphant ! »
Saucée Numéro 3: après la visite aux éléphants, descente d'une rivière en « bambou rafting »: les rives étaient bondées d'autochtones (c’était le premier jour des vacances scolaires) qui se faisaient une joie de nous asperger. Certains sont même allés jusqu’à nous verser des seaux d'eau glacée sur les épaules!
photo souvenir dont le meilleur est quand même le cadre...
Bref... une fois de plus, je suis rentrée trempée comme une souche.
Mais une fois de plus, je suis rentrée contente.
25 avril 2011
110.Tom (m)yam (miam) gung, ou ode à la cuisine thaï
Massage, cuisine, yoga, soins faciaus-craniaux...
Chiang Mai est ZE place to be si vous voulez acquérir tous ces savoir-faire, l'offre de cours est immense, à ne plus savoir où en donner de la tête, d'ailleurs.
Je préfère me faire masser que masser. Trop fatigant! J'ai mal aux doigts au bout de 10 minutes. Je tire mon beau chapeau rose pur plastique (20 baths) (mais qui fait illusion) aux masseuses (et masseurs, mais ils sont beaucoup plus rares, je dirais 10%) qui font ça toute la journée. Et puis à quoi ça sert de savoir masser puisqu'on ne peut pas vraiment se masser soi-même? (oui je suis un petit monstre d’égoïsme).
Je préfère aussi manger à cuisiner, mais comme il n'y aura personne pour me faire des petits plats thaïs quand je rentrerai, ben je ne peux compter que sur moi-même (snif)).
C'est ainsi que je me suis inscrite à un cours de cuisine dans une des nombreuses écoles de Chiang Mai, après un choix cornélien.
J'ai été bluffée: c'est tellement bon que ça paraît super compliqué, mais c'est extrêmement rapide et hyper simple, une fois qu'on a les ingrédients (qui sont facilement tous trouvables chez nous dans tout magasin asiatique qui se respecte). Je comprends maintenant pourquoi je suis servie en même pas 10 minutes au restaurant!
Pas chichiteux pour un sou, et tellement savoureux...
On a commencé à 10 heures, terminé à 15, et cuisiné pas moins de 6 plats, que nous avons tous mangés.
Je suis ressortie prête à exploser, mais heureuse.
tablier assorti à la robe neuve, si c'est pas la classe absolue, ça...
Grâce à l'instructrice que j'ai bombardée de questions (d'un coup, j'ai mieux compris certains de mes élèves: leurs questions intempestives ne témoignent pas d'une volonté de me faire chier mais simplement d'une insasiété maladive!), j'ai appris un tas de choses. Je voulais savoir le nom en thaï et tout et tout, je l'ai même faite écrire la pauvre... Ah ça c'est sur, je m'en souviendrai mieux que de la date de construction des temples...
On a commencé par un saté de poulet
Je connaissais déjà (si tu lis ça Robi, tu te souviendras que c'est grâce à toi!) mais ça m'a permis de me rafraîchir la mémoire, de perfectionner la technique, et d'apprendre quelques petits détails marrants. La où on mettrait du sucre ou du miel (en l'occurrence dans la marinade du poulet) , les Thais mettent du lait concentre sucré en boîte, pour des raisons purement économiques: c'est moins cher (j'ai du mal à le croire mais c'est ce que Hey -la prof- a raconté)
On a continué par les soupes. Le tom yam gung (soupe aigre douce aux crevettes, qui existe en version claire et en version crémeuse avec ajout de lait de coco) et le tom khaa gai (soupe lait de coco-poulet) n'ont plus de secret pour moi.
Ensuite, petite excursion au marché extrêmement instructive. Ça m'a vraiment ouvert les yeux, maintenant je peux mettre un nom sur les trucs bizarres que je vois et je sais l'usage qu'on peut en faire. Tout un monde qui s'ouvre!
Premier arrêt: stand des œufs.
notez en arrière-plan les billets de loterie, qui se vendent à tous les coins de rue pour 100 baths l’unité, un véritable sport national. C'est le seul jeu d'argent autorisé, tous les autres sont illégaux (ce qui ne les empêche pas d'exister... cf http://www.gavroche-thailande.com/actualites/reportages/1366-thailande-epidemie-de-fievre-joueuse ) car le roi n'aime pas ça !! S'il savait...
Les œufs beiges sont de poules, les blancs de cane (et sont davantage utilisés pour les desserts car leur jaune étant plus grand, ils donnent une consistance plus crémeuse), les minuscules avec des taches, de caille. Les vendeurs ambulants en font d'ailleurs des snacks qui se vendent comme des currywurst ou des portions de frites.
Mais les roses, allez-vous me demander ? Qui c'est qui les pond ? Non, pas les poules hémorroïques... Mais tenez-vous bien car la vérité est encore plus gore : ce sont des œufs de poules qu'on met en terre pendant 100 jours, et quand on les sort, on les fait bouillir et les peint en rose pour les différencier des autres. Ils se vendent plus cher car se conservent très longtemps, des mois si je me souviens bien. On en met dans certaines salades mais pas dans la som tam (NB : celle que je mange plusieurs fois par semaine), OUF. Voilà à quoi ça ressemble à l’intérieur.
je vous jure que ce n'est pas un canular. Ça a l'air moins gluant en vrai (le flash fausse un peu la couleur), ça ressemble plutôt à un œuf en chocolat.
De quoi ça a le goût ? Il faudra demander à quelqu'un d'autre car j'ai beau être culinairement très ouverte, voire aventureuse, je ne suis pas téméraire...
Stand suivant : les herbes, épices et légumes.
J'ai enfin pu identifier les légumes bizarres que je trouve automatiquement dans le curry vert à chaque fois que j'en commande : celui qui ressemble à une prune (et a plus ou moins le goût de courgette, avec une consistance plus dure) est tout simplement une mini aubergine, et les imitations de petits pois un peu amères ne sont autre qu'une variété encore plus liliputienne de l'aubergine...
Ils aiment bien les trucs pas mûrs dans la cuisine thaï, tu as souvent le choix entre la version mûre et la version pas mûre d'un fruit (ce qui m'a valu des mauvaises surprises) quand tu les achètes en sachet, fraîchement coupés: la version pas mûre, ils l'accompagnent d'un petit sachet de sucre-sel pimenté. Heureusement qu'il y a ça car ça n'a aucun goût sinon (enfin pour mes papilles sous-développées, en tout cas).
En salade ça passe bien par contre... la fameuse som tam dont je vous rebats les oreilles n'est autre qu'une salade de papaye verte râpée ! Elle existe en version mangue aussi (mais ne me demandez pas le nom).
Sinon, j'ai enfin vu à quoi ressemblait concrètement le fameux galangal, le gingembre thaï (un des ingrédients des 3 soupes sus-citées).
ça, c'est le tubercule dont on extrait le curcuma (épice peu goûtue dont le principal rôle est la coloration, pour le curry jaune par exemple), qui est de la même famille que le gingembre.
Ça, ce sont des bébés bananes en régime
impressionnant... on aurait vraiment dit des embryons... c'en est, d'ailleurs.
On les mange en général crues en salade et on peut même en mettre dans la version « noble » du pad thaï à la place des pousses de soja.
Le plus amusant si on compare avec les « mix » de légumes pour soupe de nos supermarchés : voilà l’équivalent local pour la soupe de base
bâtons de citronnelle, feuille de kaffir (comme un citron vert très amer, dont on n'utilise que la peau pour cuisiner, le reste, trop amer, servant à parfumer les toilettes!!), galangal, curcuma. C'est exactement ce qu'on a mis dans les soupes dont je parle plus haut (à part le curcuma)
Bon je vais pas vous faire l'inventaire de tout le marché car demain matin on y sera encore, mais je vais quand même ajouter ce petit stand de poisson où le service ne manque pas :
ce sont des tilapias, poissons d'eau douce qui ressemblent en tout point au rouget... mais qui coûtent beaucoup moins cher (ce qui arrange bien certains restaurateurs roublards)
vous choisissez votre poisson encore vivant, la dame vous le vide et vous le fait même cuire si vous voulez !
Voilà ce que cachait le bras de Hey sur la dernière photo
Je ne peux pas m’empêcher d'ajouter celle-là :
Perles de tapioca colorées et aromatisées au pandanus, herbe locale qui fait office de vanille. De ces perles on fait non pas des colliers (dommage, elles sont jolies) ni des boucles d'oreille, mais des « garnitures » pour les thés glacés et sucrés qu'on vend à tous les coins de rue...
Et une petite dernière pour la route :
les 2 versions du sucre de palme : en briques (moins pratique, mais se conserve plus longtemps) et en pâte. On l'utilise à la place du miel, il y en a même dans le som tam !
Retournons à nos moutons maintenant... c'est-à-dire la suite de mon cours de cuisine à proprement parler.
Après cette petite balade digestive/apéritive en même temps, nous sommes passés aux choses sérieuses : les currys. Vert, jaune, et panaeng (plus épais et ressemblant plutôt aux currys indiens. Il porte le nom d'une province de Malaisie, d'ailleurs)
Bon, on n'a pas préparé la pâte nous-mêmes, mais comme je ne comptais de toute façon pas la faire, ce n'est pas grave.
J'en avais déjà fait plusieurs fois à la maison, mais j'avais pas la bonne technique, en fait... il faut mettre la pâte à revenir dans de l'huile avant (car ça fait ressortir le goût des épices) et ajouter la crème de coco après... Et ne pas oublier la sauce de poisson (qu'on trouve à peu près dans chaque plat) et le sucre de palme. C'est ça le secret.
En 5 minutes, il est fait, le curry...
Idem pour le pad thaï, le plat national à base de :
le truc vert qui ressemble à de l'oignon nouveau, je ne sais pas le nom, en anglais c'est « chive », le dico dit ciboulette mais c'est pas ça... ça a davantage le goût d'ail. On peut tout simplement remplacer par de l'ail et de l'oignon nouveau.
et voilà le résultat, traditionnellement présenté avec des cacahuètes pillées, du piment en poudre et du sucre de canne.
Passons maintenant au dessert : n'est-il pas mignon, mon petit gâteau banane-coco cuit à la vapeur ?!
si on est à court de feuilles de bananes, on peut tout simplement mettre dans un pot en céramique, mais un petit arôme manquera (et ça fera davantage de vaisselle)
Sur ce... bonne digestion (de cette multitude d'informations) pendant que moi je digère physiologiquement parlant. A l'heure où je rédige ce post (2h du matin), j'en ai encore mal au ventre...
Au fait ! Si vous voulez une recette (surtout vous là-bas à Bonn : je veux et j'exige un exquis festin thaï pour mon retour. C'est bien beau de lire mon blog, il faut aussi appliquer quand c'est possible), zavéqua me demander, je photographierai les pages correspondantes du livre de recettes qui nous a été remis à la fin du cours.
Pour Chamime:
Il suffit de demander! :-)
La fameuse "tom yam paste" qu'ils disent d'ajouter n'est autre que:
Et pour le bouillon, nul besoin d'aller pêcher la crevette dans le Rhin: ils en vendent du tout fait en cube chez l'Asiatique.
Chiang Mai est ZE place to be si vous voulez acquérir tous ces savoir-faire, l'offre de cours est immense, à ne plus savoir où en donner de la tête, d'ailleurs.
Je préfère me faire masser que masser. Trop fatigant! J'ai mal aux doigts au bout de 10 minutes. Je tire mon beau chapeau rose pur plastique (20 baths) (mais qui fait illusion) aux masseuses (et masseurs, mais ils sont beaucoup plus rares, je dirais 10%) qui font ça toute la journée. Et puis à quoi ça sert de savoir masser puisqu'on ne peut pas vraiment se masser soi-même? (oui je suis un petit monstre d’égoïsme).
Je préfère aussi manger à cuisiner, mais comme il n'y aura personne pour me faire des petits plats thaïs quand je rentrerai, ben je ne peux compter que sur moi-même (snif)).
C'est ainsi que je me suis inscrite à un cours de cuisine dans une des nombreuses écoles de Chiang Mai, après un choix cornélien.
J'ai été bluffée: c'est tellement bon que ça paraît super compliqué, mais c'est extrêmement rapide et hyper simple, une fois qu'on a les ingrédients (qui sont facilement tous trouvables chez nous dans tout magasin asiatique qui se respecte). Je comprends maintenant pourquoi je suis servie en même pas 10 minutes au restaurant!
Pas chichiteux pour un sou, et tellement savoureux...
On a commencé à 10 heures, terminé à 15, et cuisiné pas moins de 6 plats, que nous avons tous mangés.
Je suis ressortie prête à exploser, mais heureuse.
tablier assorti à la robe neuve, si c'est pas la classe absolue, ça...
Grâce à l'instructrice que j'ai bombardée de questions (d'un coup, j'ai mieux compris certains de mes élèves: leurs questions intempestives ne témoignent pas d'une volonté de me faire chier mais simplement d'une insasiété maladive!), j'ai appris un tas de choses. Je voulais savoir le nom en thaï et tout et tout, je l'ai même faite écrire la pauvre... Ah ça c'est sur, je m'en souviendrai mieux que de la date de construction des temples...
On a commencé par un saté de poulet
Je connaissais déjà (si tu lis ça Robi, tu te souviendras que c'est grâce à toi!) mais ça m'a permis de me rafraîchir la mémoire, de perfectionner la technique, et d'apprendre quelques petits détails marrants. La où on mettrait du sucre ou du miel (en l'occurrence dans la marinade du poulet) , les Thais mettent du lait concentre sucré en boîte, pour des raisons purement économiques: c'est moins cher (j'ai du mal à le croire mais c'est ce que Hey -la prof- a raconté)
On a continué par les soupes. Le tom yam gung (soupe aigre douce aux crevettes, qui existe en version claire et en version crémeuse avec ajout de lait de coco) et le tom khaa gai (soupe lait de coco-poulet) n'ont plus de secret pour moi.
Ensuite, petite excursion au marché extrêmement instructive. Ça m'a vraiment ouvert les yeux, maintenant je peux mettre un nom sur les trucs bizarres que je vois et je sais l'usage qu'on peut en faire. Tout un monde qui s'ouvre!
Premier arrêt: stand des œufs.
notez en arrière-plan les billets de loterie, qui se vendent à tous les coins de rue pour 100 baths l’unité, un véritable sport national. C'est le seul jeu d'argent autorisé, tous les autres sont illégaux (ce qui ne les empêche pas d'exister... cf http://www.gavroche-thailande.com/actualites/reportages/1366-thailande-epidemie-de-fievre-joueuse ) car le roi n'aime pas ça !! S'il savait...
Les œufs beiges sont de poules, les blancs de cane (et sont davantage utilisés pour les desserts car leur jaune étant plus grand, ils donnent une consistance plus crémeuse), les minuscules avec des taches, de caille. Les vendeurs ambulants en font d'ailleurs des snacks qui se vendent comme des currywurst ou des portions de frites.
Mais les roses, allez-vous me demander ? Qui c'est qui les pond ? Non, pas les poules hémorroïques... Mais tenez-vous bien car la vérité est encore plus gore : ce sont des œufs de poules qu'on met en terre pendant 100 jours, et quand on les sort, on les fait bouillir et les peint en rose pour les différencier des autres. Ils se vendent plus cher car se conservent très longtemps, des mois si je me souviens bien. On en met dans certaines salades mais pas dans la som tam (NB : celle que je mange plusieurs fois par semaine), OUF. Voilà à quoi ça ressemble à l’intérieur.
je vous jure que ce n'est pas un canular. Ça a l'air moins gluant en vrai (le flash fausse un peu la couleur), ça ressemble plutôt à un œuf en chocolat.
De quoi ça a le goût ? Il faudra demander à quelqu'un d'autre car j'ai beau être culinairement très ouverte, voire aventureuse, je ne suis pas téméraire...
Stand suivant : les herbes, épices et légumes.
J'ai enfin pu identifier les légumes bizarres que je trouve automatiquement dans le curry vert à chaque fois que j'en commande : celui qui ressemble à une prune (et a plus ou moins le goût de courgette, avec une consistance plus dure) est tout simplement une mini aubergine, et les imitations de petits pois un peu amères ne sont autre qu'une variété encore plus liliputienne de l'aubergine...
Ils aiment bien les trucs pas mûrs dans la cuisine thaï, tu as souvent le choix entre la version mûre et la version pas mûre d'un fruit (ce qui m'a valu des mauvaises surprises) quand tu les achètes en sachet, fraîchement coupés: la version pas mûre, ils l'accompagnent d'un petit sachet de sucre-sel pimenté. Heureusement qu'il y a ça car ça n'a aucun goût sinon (enfin pour mes papilles sous-développées, en tout cas).
En salade ça passe bien par contre... la fameuse som tam dont je vous rebats les oreilles n'est autre qu'une salade de papaye verte râpée ! Elle existe en version mangue aussi (mais ne me demandez pas le nom).
Sinon, j'ai enfin vu à quoi ressemblait concrètement le fameux galangal, le gingembre thaï (un des ingrédients des 3 soupes sus-citées).
ça, c'est le tubercule dont on extrait le curcuma (épice peu goûtue dont le principal rôle est la coloration, pour le curry jaune par exemple), qui est de la même famille que le gingembre.
Ça, ce sont des bébés bananes en régime
impressionnant... on aurait vraiment dit des embryons... c'en est, d'ailleurs.
On les mange en général crues en salade et on peut même en mettre dans la version « noble » du pad thaï à la place des pousses de soja.
Le plus amusant si on compare avec les « mix » de légumes pour soupe de nos supermarchés : voilà l’équivalent local pour la soupe de base
bâtons de citronnelle, feuille de kaffir (comme un citron vert très amer, dont on n'utilise que la peau pour cuisiner, le reste, trop amer, servant à parfumer les toilettes!!), galangal, curcuma. C'est exactement ce qu'on a mis dans les soupes dont je parle plus haut (à part le curcuma)
Bon je vais pas vous faire l'inventaire de tout le marché car demain matin on y sera encore, mais je vais quand même ajouter ce petit stand de poisson où le service ne manque pas :
ce sont des tilapias, poissons d'eau douce qui ressemblent en tout point au rouget... mais qui coûtent beaucoup moins cher (ce qui arrange bien certains restaurateurs roublards)
vous choisissez votre poisson encore vivant, la dame vous le vide et vous le fait même cuire si vous voulez !
Voilà ce que cachait le bras de Hey sur la dernière photo
Je ne peux pas m’empêcher d'ajouter celle-là :
Perles de tapioca colorées et aromatisées au pandanus, herbe locale qui fait office de vanille. De ces perles on fait non pas des colliers (dommage, elles sont jolies) ni des boucles d'oreille, mais des « garnitures » pour les thés glacés et sucrés qu'on vend à tous les coins de rue...
Et une petite dernière pour la route :
les 2 versions du sucre de palme : en briques (moins pratique, mais se conserve plus longtemps) et en pâte. On l'utilise à la place du miel, il y en a même dans le som tam !
Retournons à nos moutons maintenant... c'est-à-dire la suite de mon cours de cuisine à proprement parler.
Après cette petite balade digestive/apéritive en même temps, nous sommes passés aux choses sérieuses : les currys. Vert, jaune, et panaeng (plus épais et ressemblant plutôt aux currys indiens. Il porte le nom d'une province de Malaisie, d'ailleurs)
Bon, on n'a pas préparé la pâte nous-mêmes, mais comme je ne comptais de toute façon pas la faire, ce n'est pas grave.
J'en avais déjà fait plusieurs fois à la maison, mais j'avais pas la bonne technique, en fait... il faut mettre la pâte à revenir dans de l'huile avant (car ça fait ressortir le goût des épices) et ajouter la crème de coco après... Et ne pas oublier la sauce de poisson (qu'on trouve à peu près dans chaque plat) et le sucre de palme. C'est ça le secret.
En 5 minutes, il est fait, le curry...
Idem pour le pad thaï, le plat national à base de :
le truc vert qui ressemble à de l'oignon nouveau, je ne sais pas le nom, en anglais c'est « chive », le dico dit ciboulette mais c'est pas ça... ça a davantage le goût d'ail. On peut tout simplement remplacer par de l'ail et de l'oignon nouveau.
et voilà le résultat, traditionnellement présenté avec des cacahuètes pillées, du piment en poudre et du sucre de canne.
Passons maintenant au dessert : n'est-il pas mignon, mon petit gâteau banane-coco cuit à la vapeur ?!
si on est à court de feuilles de bananes, on peut tout simplement mettre dans un pot en céramique, mais un petit arôme manquera (et ça fera davantage de vaisselle)
Sur ce... bonne digestion (de cette multitude d'informations) pendant que moi je digère physiologiquement parlant. A l'heure où je rédige ce post (2h du matin), j'en ai encore mal au ventre...
Au fait ! Si vous voulez une recette (surtout vous là-bas à Bonn : je veux et j'exige un exquis festin thaï pour mon retour. C'est bien beau de lire mon blog, il faut aussi appliquer quand c'est possible), zavéqua me demander, je photographierai les pages correspondantes du livre de recettes qui nous a été remis à la fin du cours.
Pour Chamime:
Il suffit de demander! :-)
La fameuse "tom yam paste" qu'ils disent d'ajouter n'est autre que:
Et pour le bouillon, nul besoin d'aller pêcher la crevette dans le Rhin: ils en vendent du tout fait en cube chez l'Asiatique.
Inscription à :
Articles (Atom)